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Ils envoient des hélicos pour tuer les chevaux

Des snipers en hélico qui pourchassent des chevaux… et les abattent tous. Tout ça, c'est bien réel, ça se passe loin des caméras, et c'est même soutenu et organisé par un gouvernement. Cette semaine dans "La grande explication", Lucas a voulu comprendre pourquoi ce pays a déclaré la guerre aux chevaux.
Publié le
10
/
12
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2023

Des snipers en hélico qui pourchassent des chevaux


Imaginez des chevaux en liberté galopant sur d'immenses étendues sauvages, poursuivis par un hélicoptère. À bord, deux snipers visent les chevaux du groupe et les tuent tous. Cette pratique choquante est bien réelle et se déroule loin des caméras, soutenue et organisée par le gouvernement de Nouvelle-Galle du Sud en Australie. Lucas de Brut

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Nature explique qu'il a été très étonné et même choqué en découvrant cette situation. Des pétitions et des rassemblements ont été organisés pour tenter d'arrêter ces tirs par hélicoptère, mais d'autres soutiennent leur mise en place, affirmant que ces chevaux causent des dégâts considérables. Penny Sharp, la ministre de l'environnement de Nouvelle-Galle du Sud, a annoncé fin octobre 2023 que ces abattages allaient reprendre après avoir été interdits pendant plus de 20 ans. Elle justifie cette décision par la nécessité de contrôler la population de chevaux, appelés Brumbies, qui ont vu leur nombre exploser dans certaines régions. Les abattages par hélicoptère avaient été interdits en raison des souffrances infligées aux animaux, mais les autorités estiment que la situation nécessite une action urgente pour protéger l'écosystème local.


Les enjeux de la population de chevaux en Australie


L'histoire des Brumbies est complexe. Ces chevaux, qui n'existaient pas en Australie avant l'arrivée des colons européens à la fin du 18e siècle, ont été relâchés dans la nature et se sont multipliés rapidement. En l'an 2000, leur nombre était estimé à 400 000, faisant d'eux la plus grande population de chevaux en liberté dans le monde. Lucas souligne que ces chevaux sont devenus des symboles culturels pour de nombreux Australiens, inspirant poèmes, peintures et histoires. Cependant, la situation a conduit à des débats intenses sur la gestion de cette population.

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Dans le parc national de Kosciusko, par exemple, le nombre de chevaux a explosé, passant de moins de 2 000 dans les années 2000 à une estimation actuelle de 14 500 à 23 500. Les autorités affirment que cette surpopulation nuit à la biodiversité locale, menaçant des espèces de plantes et d'animaux. Le rapport du Sénat australien conclut que les impacts négatifs de cette population justifient une action urgente, affirmant que "les chevaux n'appartiennent pas ici". Des alternatives à l'abattage, comme le contrôle de la fertilité, ont été proposées par des organisations comme l'Australian Brumby Alliance, mais les autorités estiment que ces méthodes ne suffisent pas à gérer la population croissante. Le débat reste donc vif entre les défenseurs des chevaux, qui dénoncent un traitement inhumain, et ceux qui soutiennent que les abattages sont nécessaires pour protéger l'écosystème.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].