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La corrida bientôt interdite en France ?
La mise à mort d’animaux déjà passible d’emprisonnement
La corrida, bientôt interdite en France ? Pour la faire disparaître complètement, une proposition de loi a récemment été déposée à l’Assemblée nationale. Le Code pénal interdit déjà “d’exercer des sévices graves” et de “commettre un acte de cruauté” envers un animal en captivité, et de lui de “donner volontairement la mort” en dehors d’activités légales. Cela correspond déjà à certains aspects d’une corrida: des piques et des banderilles sont plantées dans le taureau, il est ensuite mis à mort par plusieurs coups d’épée ou de poignard. Ceci est déjà passible de cinq ans de prison et de 75 000 € d'amende sur une grande partie du territoire français.
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Mais en fait, il existe une exception inscrite dans ces mêmes articles de loi: cela ne s’applique pas “aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée”. Concrètement, ça veut dire qu’il est possible d’organiser des corridas dans une soixantaine de villes en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, où c'est la "tradition".
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Chaque année, cela représente près de 200 corridas, près de 1000 taureaux tués, un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros et d’autres retombées économiques locales. Portée par le député Aymeric Caron, la proposition de loi a un seul article qui vise à supprimer ces exceptions du Code pénal. Cela reviendrait à abolir la corrida partout, mais n’interdirait pas d’autres spectacles de taureaux sur le territoire français, qui n'impliquent pas de “mise à mort” ou “sévices graves”.
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Le député Aymeric Caron explique vouloir proposer un amendement à sa propre loi pour supprimer une exception similaire autorisant les combats de coqs dans le Nord ou dans certains territoires d’outre-mer. La proposition de loi a été rejetée en commission, mais doit être soumise au vote de l’ensemble de l'Assemblée Nationale ce jeudi 24 novembre.
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