La réalité derrière les selfies avec les animaux sauvages

Les yeux et la bouche scotchés, une chaîne autour du cou

Un lionceau de quatre mois, connu sous le nom de Little Pie, a été victime d'une exploitation choquante au Liban, où il était utilisé pour des selfies. Dans une vidéo devenue virale, on peut voir cet animal maltraité, avec les yeux et la bouche scotchés, traîné par une lourde chaîne autour du cou. Cette vidéo a été partagée sur TikTok par un prétendu influenceur des réseaux sociaux, attirant l'attention sur la cruauté dont cet animal était victime.

12 000 lions et de nombreux tigres élevés en enclos en Afrique du Sud

Selon la Humane Society, bien que la détention de lions par des particuliers soit strictement interdite au Liban, cette pratique reste courante. De nombreux grands félins circulent sur le marché noir en provenance des pays voisins, ce qui souligne l'ampleur du problème. Les conditions dans lesquelles Little Pie et ses frères et sœurs manquants ont été élevés ou trafiqués sont inconnues, mais il est probable qu'elles aient été très nuisibles. La vidéo montre un manque total de préoccupation pour le bien-être des lionceaux, illustrant un traitement cruel et brutal, un logement inadéquat et un environnement incroyablement stressant. Les lionceaux, dans la nature, restent avec leur mère jusqu'à environ 18 mois, et à seulement deux ou trois mois, Little Pie aurait dû encore téter sa mère.

Sauvetage et transfert vers un sanctuaire

Heureusement, Little Pie a été sauvé grâce à une intervention réussie de la police et des autorités libanaises. La garde de l'animal a été confiée à Animals Lebanon, une organisation qui œuvre pour la protection des animaux. Les frais de transport de Little Pie vers l'Afrique du Sud ont été sponsorisés par Humane Society International, où il est désormais en sécurité au Drakenshtein Lion Sanctuary, situé dans le Western Cape. Ce sanctuaire offre un environnement adéquat pour les animaux sauvages, loin des abus qu'il a subis. Little Pie est le troisième lion capturé au Liban à être transféré au Drakenshtein Lion Park au cours des six derniers mois. Selon Interpol, le commerce illégal des espèces sauvages est évalué à 20 milliards de dollars par an, et les réseaux sociaux peuvent encourager cette situation en promouvant certaines pratiques.

Afrique du Sud : le lion comme un animal de ferme

Les influenceurs des réseaux sociaux ont une plateforme puissante pour promouvoir un changement positif par leur comportement. Dans un contexte où nous faisons face à la sixième extinction de masse, la cruauté envers les animaux atteint une échelle sans précédent. Au lieu de promouvoir des pratiques cruelles et contraires à l'éthique, il est crucial d'encourager la préservation de la faune pour les générations futures. Les utilisateurs des réseaux sociaux doivent être vigilants et se poser des questions sur le bien-être des animaux lorsqu'ils envisagent de participer à des activités impliquant des animaux sauvages. Si quelque chose ne semble pas juste, il est probable que ce ne soit pas le cas. Il est essentiel de choisir des activités éthiques qui ne compromettent pas le bien-être animal et de signaler toute activité suspecte aux autorités compétentes.

Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].