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Les orques en captivité, une industrie encore tenace

Alors que plusieurs pays ont légiféré pour mettre fin à la captivité des orques, de nombreux parcs à thème proposent encore des spectacles avec des cétacés. En Chine, ce marché est même en plein essor…
Publié le
13
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11
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2020

L’industrie des orques captives


Malgré les avancées législatives de certains pays, l’industrie des orques captives fait encore des victimes. Le commerce de ces espèces sauvages est estimé à plusieurs millions de dollars.


Ces dernières années, de nombreux pays ont adopté des lois mettant fin à la captivité des orques. Parmi eux, l'Inde, la Finlande et le Canada. Mais ailleurs dans le monde, les delphinariums continuent de proposer des spectacles en exploitant des cétacés. C’est le cas des États-Unis, où vivent plus d'un tiers des orques en captivité. C’est aussi le cas de la Chine : un quart des orques captives y vivent. Et le marché est en pleine croissance.


Il reste 60 orques en captivité


Naomi Rose, biologiste spécialiste des mammifères marins, évoque le cas de la Chine. Elle affirme que le pays « ferme les yeux sur toutes sortes de choses, y compris sur ce qu'ils appellent l'industrie des parcs océaniques à thème ». Selon elle, des parcs à thèmes sont installés « tous les deux jours ».


« Il n'y a pas de programme de reproduction. Ils se procurent tous leurs animaux dans la nature : les bélugas, les grands dauphins, et maintenant les orques. C'est un désastre en devenir », déplore la spécialiste.


Les delphinariums achètent des orques de 2 à 7 millions de dollars pour leurs spectacles. Beaucoup proviennent de Russie, où ils sont capturés dans la nature. Depuis 1961, 160 orques sont mortes en captivité à travers le monde. Aujourd’hui, 60 vivent encore dans les bassins de parcs à thème.