Renards, sangliers, ratons laveurs… Les safaris urbains de Thomas Jean

La faune sauvage en milieu urbain

Thomas Jean, photographe et passionné de nature , nous guide à travers un safari urbain à Bruxelles. Il observe un renard femelle qui, malgré la proximité d'une voiture, reste confiante et indifférente à la présence humaine. "Ça, c'est la femelle. Elle va sortir. Elle prend un truc. Malgré le fait que je sois même pas 20 mètres, elle est totalement confiante,"explique-t-il.

Le photographe Guillaume Blot a fait le tour de France des rades

Ce phénomène est révélateur de l'adaptation de certaines espèces, comme les renards, qui trouvent un refuge dans les villes. Thomas souligne que les villes deviennent de plus en plus attractives pour des espèces omnivores, car elles offrent une quantité de nourriture "astronomique". Il mentionne également la présence de faucons pèlerins, un oiseau capable d'atteindre des vitesses proches de 400 km/h, ce qui en fait l'oiseau le plus rapide du monde. "Le Faucon-Pellerin, c'est l'oiseau le plus rapide du monde. Il peut atteindre des vitesses qui avoisinent les 400 km heure,"dit-il. Thomas observe les restes d'os et de plumes autour des sites de nidification, ce qui témoigne de la diversité alimentaire de ces oiseaux. Il insiste sur le fait que les villes, souvent perçues comme des déserts biologiques, abritent en réalité une biodiversité riche et variée.

Les défis de la coexistence

Thomas Jean aborde également les défis que pose la coexistence entre humains et faune sauvage. Il note que dans les zones rurales, l'activité humaine, comme l'agriculture intensive et la chasse, pousse les animaux à fuir. En revanche, en milieu urbain, les animaux comme les renards semblent accepter la présence humaine. "On a tous grandi en pensant qu'il était tout à fait normal qu'un animal sauvage ait peur de l'humain. Sauf que moi, ce que je constate en pleine ville, c'est que les animaux, ils n'ont pas nécessairement peur de l'humain,"observe-t-il.

Elles recueillent des animaux de la ferme chez elles

Il évoque des situations où les enfants peuvent observer des renardeaux jouer dans les cours d'écoles, ce qui est peu probable en milieu rural. "La famille de renards qui est là, elle est présente depuis presque dix ans. Et il ne s'est jamais rien passé, évidemment. Au contraire, les enfants profitent pour les observer,"précise-t-il. Thomas souligne l'importance de repenser notre rapport à la nature et de favoriser un environnement où humains et animaux peuvent coexister harmonieusement. "La ville est une excellente opportunité pour repenser notre rapport au vivant,"conclut-il, mettant en lumière les bénéfices d'une telle approche pour la biodiversité et la santé des écosystèmes urbains.

Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].