Cette vidéo sera publiée prochainement
Tour du monde : comment la loi protège les animaux
Droits des animaux : la justice à travers le monde
Aux États-Unis…
Depuis le 25 novembre 2019, selon un projet de loi signé par Donald Trump, les actes de cruauté envers les animaux sont considérés comme un crime.
En effet, cette loi prévoit des sanctions telles que des amendes ou encore une peine de prison pouvant aller jusqu’à 7 ans. “Pourquoi on n’a pas fait ça plus tôt ? La réponse est la même : parce que Trump n’était pas président”, déclare joyeusement le président américain. Cependant, cette fameuse loi ne s’applique pas aux personnes qui tuent des animaux afin de se nourrir, chasser, pêcher, ni à ceux qui attrapent les animaux dans des pièges…
En Suisse…
Ici, la dignité des animaux est protégée par la constitution. Les animaux dits “sociaux” comme les cochons d’Inde doivent obligatoirement avoir un compagnon.
Il est notamment illégal de faire bouillir des homards vivants ainsi que de faire taire
un chien qui aboie. Jusqu’en 2016, les propriétaires de chiens étaient même tenus
de suivre des formations de dressage obligatoires.
La violence volontaire envers les animaux est passible d’une peine allant jusqu’à 3 ans de prison, tandis que négliger son animal est passible d’une amende pouvant atteindre 18 000 €. Les vaches, quant à elles, ont un statut spécial. En effet, elles ne peuvent pas être transportées pendant plus de 6 heures et doivent être étourdies avant d’être abattues.
En Inde…
Pour les Hindous, les vaches sont des animaux sacrés. En effet, elles ont également droit à un statut particulier. Là-bas, les vaches bénéficient même d’une assistance téléphonique 24h/24 dans l’État du Haryana pour éviter qu’elles ne soient volées et maltraitées. Quant aux dauphins, ils ont leurs propres droits et sont considérés comme des personnes non humaines, “très intelligents et sensibles".
En Inde, si un animal subit n’importe quelle forme de cruauté, l’agresseur est soumis à des amendes pouvant aller jusqu’à 50 roupies, un prix équivalent à 64 centimes.
En Tanzanie…
Les animaux sont protégés. Plus de 44 % du territoire du pays est réservé aux parcs nationaux, mais aussi aux réserves de gibiers, où la chasse est autorisée.
Bien que la loi sur le bien-être animal de 2008 interdise de causer des souffrances considérées inutiles ou évitables aux animaux, dans certains cas, les chasseurs peuvent débourser des milliers d’euros pour tuer presque n’importe quel animal. En effet, le braconnage reste un problème. En 2017, Benjamin William Mkapa, l’ancien Président de Tanzanie, a déclaré que l’activité des braconniers et des trafiquants était encouragée par le commerce : “Si on l'interdit, il n’y aura plus de marché et cela les dissuadera de s’impliquer dans ces activités horribles.”
En France…
Depuis 2014, les animaux sont considérés comme des êtres sensibles. Avant, leur statut juridique était identique à celui des objets. Cependant, le Code pénal autorise toujours les combats de coqs et la tauromachie dans les régions où ces pratiques font partie de la tradition, ainsi que le gavage dans le cadre de la production de foie gras. Néanmoins, toute personne qui maltraite un animal est passible d’une amende de 750 €. Notamment en cas de sévices graves envers un animal, qu’il soit domestique, apprivoisé ou encore tenu en captivité, les coupables encourent jusqu’à 2 ans de prison. Le tribunal, quant à lui, peut prononcer l’interdiction de détenir un animal.