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5 choses à retenir de la COP25

Aucune annonce décisive mais beaucoup de tensions : la COP25 se conclut aujourd'hui après deux semaines de négociations. Voilà ce qu'il fallait retenir de l'évènement.
Publié le
13
/
12
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2019

Voici 5 choses à retenir de la COP25


La COP25 s’est déroulée du 2 au 13 décembre 2019, à Madrid. Voici les 5 choses qui ont marqué cette conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.


1 - Les désaccords


Malgré deux semaines de négociations, les 224 pays présents à Madrid ne sont parvenu à aucun accord significatif. Un des principaux objectifs de cette COP était de déterminer la façon dont les compensations carbone seraient calculées entre les pays. Par exemple, si la Chine finance une éolienne au Gabon, la réduction des émissions de CO2 doit-elle compter dans le bilan de la Chine, du Gabon ou des deux ?


2 - La colère


Face à l’inaction des gouvernements, cette COP a été marquée par une importante manifestation. En effet, près de 500 000 personnes sont sorties dans les rues de Madrid afin de réclamer des actions concrètes pour le climat. Dans le cortège, l'acteur espagnol Javier Bardem s'est adressé aux manifestants : “Les dirigeants et dirigeantes politiques doivent être à la hauteur de ce moment, je le répète, historique. Ça commence par (…) ce crétin de Donald Trump qui a abandonné les accords climatiques internationaux.


3 - La jeunesse


Lors de cette COP25, la jeune militante suédoise, Greta Thunberg était au centre de toutes les attentions. Greta Thunberg a profité de cette COP pour mettre en lumière d’autres jeunes militants des quatre coins du monde : “On a pensé que c’était notre devoir moral d’utiliser cette médiatisation pour donner la parole à ceux qui ont besoin de raconter leurs histoires. Donc Louise et moi, on ne parlera pas aujourd’hui.


4 - L’incompréhension


Alors que ces décisions peines à être prises, les représentants de plusieurs pays déjà gravement touchés par les conséquences du réchauffement climatique ne comprennent pas la lenteur des actions. Il s’agit notamment de Sheikh Hasina, Première ministre du Bangladesh et de Hilda Heine, Présidente des Îles Marshall : “Les nations les plus vulnérables comme la mienne sont déjà dans le couloir de la mort.


5 - La scission


Cette COP25 a mis en avant les désaccords entre les pays du Nord et du Sud.
En effet, les pays du Sud reprochent aux États les plus riches de ne pas suffisamment les aider à financer la transition énergétique. En 2015, la COP21 avait, effectivement, fixé un objectif de débloquer 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour les pays en développement. Cependant, cette promesse n’est pas à la hauteur. Selon Mohamed Adow, directeur de Power Shift Africa, les pays développés ne veulent pas fournir le soutien adéquat : “Nous ne pouvons les laisser s'en tirer comme ça.