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"Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé."
Pierre Larrouturou et la nécessité d'une banque européenne du climat
Pierre Larrouturou, économiste et militant pour le climat, souligne l'importance cruciale de la création d'une banque européenne dédiée à la lutte contre le dérèglement climatique. Il commence par évoquer un slogan percutant : "Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé." Cette phrase illustre la réalité paradoxale où des sommes colossales sont mobilisées pour sauver des institutions financières, tandis que la lutte contre le changement climatique peine à obtenir le même niveau d'attention et de financement. Larrouturou rappelle que la Banque centrale européenne a créé 2600 milliards d'euros en seulement trois ans.
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Il déclare : "On a du mal à comprendre qu'on puisse pas financer la lutte contre le dérèglement climatique." En effet, il met en lumière le contraste entre les ressources financières disponibles et l'inaction face à la crise climatique. Il évoque également la réponse rapide des gouvernements lors de la crise financière de 2008, où un milliard a été débloqué en urgence pour sauver les banques. Ce constat soulève des questions sur les priorités économiques et politiques actuelles.
Les implications d'un financement climatique
Larrouturou insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas seulement d'une question technique, mais d'une véritable volonté politique. Il explique que chaque mois, la Banque centrale européenne met 80 milliards d'euros sur la table. Cependant, il s'interroge sur l'utilisation de ces fonds : "Est-ce qu'on les donne aux banques avec lancer que 90 % 20 la spéculation, ou est-ce qu'on les met pour créer des endroits pour sauver le climat ?" Cette interrogation met en exergue la nécessité de réorienter les investissements vers des projets durables.
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Il évoque également des exemples historiques, comme la création de la banque Mitterrand après la chute du mur de Berlin, qui a permis de financer la transition des pays d'Europe de l'Est. Larrouturou conclut en affirmant que si seulement la moitié des 80 milliards mensuels étaient alloués à la lutte contre le climat et la biodiversité, cela pourrait transformer la situation. "On pourrait gagner la bataille et on est massivement des emplois," dit-il, en précisant qu'en France, cela pourrait se traduire par la création de 800 000 emplois.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].