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Après les JO, il reste quoi ? 5 villes olympiques passées au crible

Que sont devenues les méga-infrastructures des 5 précédents Jeux Olympiques ? Et quel impact elles ont eu sur la nature et les habitants ? Lucas a voulu en savoir plus dans ce nouvel épisode des Docs nature.
Publié le
18
/
08
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2024

Que sont devenues les méga-infrastructures des JO d'Athènes et de Pékin ?


Les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 ont laissé derrière eux un héritage complexe. Lucas explique que "les autorités ne trouvent pas comment réutiliser correctement tous ces sites"après la fin des compétitions. En effet, la crise économique de 2008 a exacerbé les problèmes, laissant plusieurs infrastructures à l'abandon, grignotées par la nature. Le stade olympique, initialement prévu pour accueillir une équipe de football, a vu son utilisation chuter, illustrant la difficulté d'exploiter des installations conçues pour des événements ponctuels. Lucas souligne que "si on utilise des millions, des milliards pour construire ces stades, ça veut dire qu'on ne peut pas utiliser cet argent pour les autres nécessités dans la ville.

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"En revanche, certaines infrastructures, comme le métro agrandi et les routes modernisées, ont eu un impact positif sur la population locale. En parallèle, les JO de Pékin en 2008 ont également engendré des constructions massives, avec un coût total de 36 milliards d'euros. Lucas mentionne que "certains sites ont été abandonnés", comme le parcours de canoë-kayak, tandis que d'autres, comme le Cube d'eau, ont eu du mal à attirer des événements sportifs. Malgré des tentatives d'adaptation, comme l'installation d'un parc d'attractions sur neige au Nid d'oiseaux, la viabilité de ces infrastructures reste précaire. Selon une analyse de 2018, le Cube d'eau peine à remplir ses 6000 places, illustrant une fois de plus le défi de maintenir des installations conçues pour des événements temporaires.


L'héritage des JO de Londres, Rio et Sochi


Les JO de Londres en 2012 avaient pour ambition de transformer une zone sous-développée. Lucas note que "le parc de la Reine Elisabeth est vraiment bien fait,"avec des infrastructures sportives réutilisées par des équipes comme West Ham. Cependant, il souligne que "les promoteurs du parc olympique mettent aussi en avant la réutilisation des logements après les Jeux,"mais les promesses n'ont pas été entièrement tenues. L'étude de 2021 révèle qu'environ 18% des infrastructures sportives ont été construites spécifiquement pour les JO, et aucun des six sites analysés n'a été abandonné, ce qui constitue un bilan relativement positif. En revanche, les JO de Rio en 2016 ont été marqués par des expulsions massives et des destructions de zones naturelles.

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Lucas dépeint une image sombre de l'héritage laissé, avec des infrastructures devenues des "villes fantômes"et un stade Maracana en délabrement. Il mentionne que "la ville n'a pas assez d'argent pour financer son entretien et payer l'électricité,"soulignant ainsi l'écart entre les promesses et la réalité. L'étude de 2021 indique que 26% des installations sportives ont été construites pour les JO, avec quatre sites significativement sous-utilisés. Enfin, les JO de Sochi en 2014 ont coûté environ 45 milliards d'euros, mais ont également laissé un héritage de gaspillage. Lucas conclut que "100% des aménagements sportifs sont sortis de terre exprès pour les Jeux,"et plusieurs infrastructures sont désormais inutilisées. Ce constat met en lumière les défis environnementaux et économiques posés par ces méga-événements, alors que les villes hésitent de plus en plus à accueillir les JO en raison des conséquences souvent désastreuses sur les communautés locales et l'environnement.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].