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Ce prototype peut générer l’électricité consommée par 500 foyers de 4 personnes
Annabelle Oudinot est ingénieure à l’île Maurice. C’est elle qui a travaillé sur la partie vol de l’éolienne. Quand le vent souffle, la voile déroule un câble installé sur un tambour. C’est ce mouvement qui est ensuite converti en électricité puis injecté dans le réseau ou stocké dans une batterie.
Et si les villes utilisaient les bâtiments publics pour produire leur propre électricité ?
“Le composant principal de notre installation, c'est le kite. Il fait 120m2, plus grand que la surface de la plupart des appartements. El le petit boitier, c'est le pod, c'est lui le pilote de notre kite” décrit Annabelle Oudinot avant d’ajouter : “Alors comment ça marche ? Et bien là, en fait, on est en phase dynamique. On le voit, le kite vol via le pilote automatique, une figure en huit et donc cette figure nous permet d'envoyer encore plus de puissance dans le système. En fait, le kite en se déplaçant crée son propre vent et donc ça, ça nous permet de produire plus d'électricité”.
Duel : faut-il déployer massivement les éoliennes ?
Ce prototype permet de générer 100 KWh. À terme, ce prototype pourra générer l’électricité consommée par 500 foyers de 4 personnes sur l’île Maurice. “Ma mission ici, ça va être de former en fait des gens, des locaux pour qu'ils puissent prendre en main notre système eux mêmes et produire de l'électricité pour leur île” précise l’ingénieure. Avec la possibilité de monter jusqu’à 400 m d’altitude, l’éolienne aérienne peut capter des vents plus puissants et plus constants par rapport à une éolienne classique qui mesure 150 m.
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