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Déforestation, élevage intensif : les facteurs favorisant les épidémies

Chauves-souris, civettes, tiques... 60 % des maladies infectieuses humaines sont d'origine animale. Voilà ce qui favorise cette transmission.
Publié le
18
/
03
/
2020

Dégrader l’environnement menace la santé des humains


L’expansion urbaine, la déforestation et l’élevage sont des facteurs qui augmentent le risque d’épidémies.


Expansion urbaine, déforestation, élevage… Ils ne menacent pas seulement l'environnement, mais aussi les humains : ce sont des facteurs qui augmentent le risque d’épidémies. Une des raisons principales est la mise en contact des animaux et des humains. 60 % des maladies infectieuses humaines sont en effet d’origine animale, et plus de deux tiers d’entres elles proviennent d’animaux sauvages.


Ebola était la conséquence de la déforestation


La destruction des milieux naturels, due à la déforestation et à l’expansion urbaine, engendre des migrations animales et augmente le risque de transmission. En 2017, le virus Ebola était apparu dans des zones déforestées d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest. Les chauves-souris porteuses du virus étaient alors venues se nourrir dans des fermes et des jardins, permettant ainsi la transmission à l’humain.


D’autres actions peuvent aussi contribuer à favoriser les épidémies : l’élevage industriel, qui favorise la propagation de virus via les déjections, et le commerce d’animaux, qui fait se croiser des espèces qui ne devraient pas se rencontrer naturellement. C’est la cause probable de l’actuelle épidémie de coronavirus COVID-19. Selon les scientifiques du projet Global Virome, la faune sauvage abriterait 1,7 million de virus encore inconnus.