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Dessaler l'eau de mer, est-ce vraiment la solution ?
La semaine de l'eau – Pour répondre aux problèmes liés à la ressource en eau : pourquoi on ne dessale pas juste l'eau de mer ?
L'idée de dessaler l'eau de mer semble séduisante à première vue. L'hydrologue Emma Haziza explique que "quand on regarde effectivement la dessalinisation d'eau de mer, ça semble être une solution magique. "En effet, avec 96% de l'eau mondiale étant salée, la question se pose : pourquoi ne pas l'utiliser ? Cependant, cette solution n'est pas sans complications. Emma Haziza souligne que certains pays, comme les Émirats Arabes Unis, utilisent déjà l'eau dessalinisée en continu, mais cela nécessite une quantité massive d'énergie et de ressources, souvent sous forme de pétrole. Elle précise que "pour pouvoir le faire, il faut avoir soit beaucoup d'énergie, soit beaucoup de pétrole."
Pourquoi des pays dessalent l'eau de mer… et pourquoi c'est très inquiétant
Un des problèmes majeurs du dessalement est l'impact sur l'écosystème marin. Les usines de dessalement aspirent non seulement l'eau salée, mais également toute la faune et la flore qui s'y trouvent. Haziza mentionne que "d'ailleurs, un des premiers problèmes qu'ils ont, ce sont le fait que sur les grilles, il y a des méduses qui se posent dessus. "Cela nécessite des interventions humaines pour retirer ces créatures marines, illustrant ainsi la perturbation causée à l'écosystème. De plus, le processus de dessalement utilise une dizaine de produits chimiques, dont les résidus sont souvent rejetés en mer. Haziza explique que "on rejette aussi une grande partie de cette eau beaucoup plus chaude localement, donc on va déstructurer l'intégralité du système. "
Les limites des usines de dessalement
Emma Haziza met en lumière les conséquences environnementales du dessalement, en soulignant que "c'est loin d'être la bonne solution, en tous les cas, parce que c'est extrêmement consommateur en énergie, en émissions de carbone. "Les usines de dessalement ne sont pas seulement énergivores, mais elles contribuent également à la pollution marine par le rejet de saumures et de produits chimiques. Haziza affirme que "on rejette ces produits chimiques dans le milieu, on rejette de l'eau qui est beaucoup plus salée. "Cela pose la question de la durabilité de cette méthode face à la crise de l'eau.
Sécheresses, tourisme, agriculture… Et si demain, on n'avait plus d'eau ?
Elle insiste sur l'importance de réfléchir à l'utilisation de l'eau et à la préservation des écosystèmes. Selon elle, il est crucial de se demander "quelle est l'eau qui est nécessaire à nos usages, qui est utile, qui est essentielle, et celle qui ne l'est pas. "Haziza avertit que la destruction des écosystèmes marins peut avoir des répercussions directes sur notre alimentation. Elle déclare : "si on veut en avoir encore demain, il faudra quand même se poser des questions. "En fin de compte, elle appelle à une réflexion à long terme sur les solutions à adopter pour garantir une gestion durable de l'eau, en évitant les solutions d'urgence qui pourraient nous mener à des problèmes plus graves à l'avenir.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].