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Elles alertent sur la pollution plastique en Méditerranée

"Ça nous affecte déjà”. Avec le Projet Azur, elles parcourent la Méditerranée pour alerter sur la pollution plastique et appellent à réagir.
Publié le
02
/
10
/
2022

“56 % des anchois de Méditerranée sont contaminés au plastique, ceux-là qu’on retrouve dans nos pizzas”


Depuis un mois, les éco-aventurières Philomène le Lay, Anaëlle Marot et Solène Chevreuil parcourent en kayak et à la nage les côtes de Méditerranée, de l’Italie à l’Espagne, pour alerter sur la présence de microplastiques dans la mer et l'océan dans le cadre du Projet Azur. “Il ne faut pas penser que c’est pour dans dix ans, c’est déjà là” explique Solène Chevreuil. “En fait, en mer, on voit la finalité du cycle de l’eau. On voit à quel point les hydrocarbures, le plastique et énormément de pollution en Méditerranée vont s'évaporer et retourner dans le cycle de l’eau. Et tout le cycle de l’eau est contaminé par nos actions à nous, les êtres humains” ajoute Anaëlle Marot. Ces déchets plastiques menacent la biodiversité et les espèces dans les environnements marins.
Ils détectent la pollution des eaux en surfant


Sur les plages, il est fréquent de voir des microplastiques mêlés aux cailloux et coquillages. Ces microplastiques présents dans des environnements marins vont ensuite se retrouver partout ailleurs par le biais de l’évaporation de l’eau. “Tout ce qui va se retrouver dans nos gouttes d’eau et dans la neige dans nos montagnes, c’est en fait 70% des plastiques qui viennent des océans” précise Philomène le Lay. Ces microplastiques polluants qui sont présents à un endroit particulier se retrouveront ailleurs. “Il est urgent de changer nos modes de production. Même utiliser de l’eau douce dans nos toilettes, c’est une aberration. C’est un manque de respect pour ceux qui n’ont pas d’eau. C’est pas durable. On épuise des quantités d’eau douce à une échelle fulgurante. Si on continue comme ça, on ne pourra pas continuer longtemps en fait” alerte Anaëlle Marot.
Une pollution massive aux biomédias menace les plages françaises