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Ils vivent dans une maison bâtie avec des déchets

"Elle nous protège, elle nous nourrit, elle nous réchauffe, elle nous offre tous nos besoins primaires." Pendant ce temps-là à Biras, en Dordogne, Pauline, Benjamin et Noéha vivent dans cette maison enterrée, autonome en énergie et bâtie avec des déchets. Visite de leur earthship.
Publié le
25
/
10
/
2021

Une maison bâtie avec des déchets


Pauline, Benjamin et Noéha vivent dans une maison enterrée, autonome en énergie, construite avec des déchets. Cette initiative unique les pousse à revoir leur façon de consommer. Pauline explique que pour réaliser leur projet, ils ont dû récupérer 6000 bouteilles de verre. Elle mentionne que "c'est en français, on appelle ça une vie honnête. " La maison, qui est un earthship, fonctionne grâce à plusieurs systèmes innovants.

Visite d'une maison écologique

Les murs sont constitués de matériaux recyclés tels que des bouteilles, des canettes et même des pneus. Benjamin ajoute que "les boîtes de nuit, c'est un peu les seuls endroits où tu peux récupérer des bouteilles de vodka de couleur un peu iconoclaste," ce qui contribue à créer un jeu de lumière magnifique à l'intérieur de la maison. La conception de cette maison repose également sur des principes de régulation thermique. La serre située à l'avant capte la chaleur du soleil, qui est ensuite stockée dans les murs en pneus pour maintenir une température agréable à l'intérieur. Noéha explique que "l'air qui sort du puits canadien est constant à 14 degrés," ce qui permet de refroidir les pièces en été. En revanche, en hiver, ils doivent ouvrir les portes pour laisser entrer la chaleur de la serre. Cette approche innovante leur permet de vivre confortablement tout en minimisant leur impact environnemental.


Autonomie énergétique et gestion des ressources


L'autonomie énergétique de cette maison est assurée par 12 panneaux solaires et un chauffe-eau solaire. Le toit pentu de 100 mètres carrés permet également de récupérer l'eau de pluie, qui est filtrée et stockée dans des cuves. Benjamin souligne que "on a un traitement des eaux usées en interne," ce qui permet de réutiliser les eaux grises provenant de la douche et de la machine à laver. Ces eaux sont filtrées par des plantes avant d'être réutilisées pour les toilettes, illustrant ainsi un cycle de l'eau efficace et durable. Les plantes jouent un rôle crucial dans leur mode de vie. Non seulement elles purifient l'eau, mais elles fournissent également de la nourriture.

Ils vivent en éco-colocation

Pauline mentionne qu'ils ont "plein de nouveaux petits poivrons" et qu'ils peuvent cultiver des plantes exotiques qu'ils ne pourraient pas faire pousser à l'extérieur. Le coût de construction de cette maison de 150 mètres carrés s'élève à 250 000 €, incluant le prix du terrain et la mise en place d'un chantier école. Bien que la maison ait été construite en seulement 24 jours, plusieurs mois ont été nécessaires pour finaliser les détails. Cependant, ils ne prétendent pas que leur earthship est la maison la plus écologique du monde. Benjamin admet qu'il y a encore des défauts dans sa conception, notamment l'utilisation d'isolants traditionnels. Malgré cela, ils entretiennent une relation particulière avec leur maison, qu'ils considèrent comme un membre de la famille. "Elle nous protège, elle nous nourrit, elle nous réchauffe," conclut Pauline, soulignant l'importance de cette habitation dans leur vie quotidienne.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].