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Interview de Maxime de Rostolan
L'agro-écologie comme réponse aux défis agricoles
Maxime de Rostolan, fondateur du projet "Fermes d'Avenir", souligne l'importance de l'agro-écologie en déclarant que "l'agroécologie n'est pas une solution, c'est la seule". Il met en lumière la dégradation des sols, affirmant que "nous avons perdu entre 30 et 50 pourcents de la matière organique de sol" en seulement 50 ans. Cette perte est alarmante et résulte d'une industrialisation de l'agriculture qui a débuté dans les années 60. À cette époque, un ministre de l'Agriculture, Pisani, a été "vraiment passionné par et même captivé par la puissance des tracteurs", ce qui a conduit à une adoption massive de machines agricoles.
Un modèle de ferme bio intensive pour transformer l'agriculture mondiale
Cela a entraîné une série de pratiques destructrices, telles que l'utilisation d'insecticides et de fertilisants artificiels, qui ont eu des conséquences néfastes sur la biodiversité et la santé des sols. De Rostolan critique également la dynamique économique actuelle qui privilégie les intérêts financiers des grandes industries. Il explique que "ce qui guide les politiques par leur carrière, c'est les gens qui ont du poids et j'en perds du poids, c'est les gens qui ont de l'argent". Ce déséquilibre dans le rapport de force entre les acteurs économiques et les citoyens complique la mise en œuvre de pratiques agricoles durables. Il appelle à une prise de conscience collective pour intégrer des considérations plus larges dans les décisions politiques, notamment le capital humain et le capital naturel.
La nécessité d'une transition sociale et écologique
Maxime de Rostolan aborde également la question de l'emploi dans le secteur agricole, notant que "nous sommes passés de 10 % d'agriculteurs à 2 % d'agriculteurs dans le temps de ma vie". Cette réduction du nombre d'agriculteurs est alarmante, surtout dans un contexte de chômage croissant. Il remet en question la viabilité de l'agriculture chimique, affirmant que "cette agriculture chimique, elle continue à détruire de l'emploi". Pour faire face à ces défis, il évoque une "autoroute devant nous pour faire cette transition", soulignant le besoin urgent de main-d'œuvre pour soutenir le changement vers des pratiques agro-écologiques.
Félix Noblia teste des pratiques agricoles alternatives
Dans ce cadre, son projet inclut un programme de compagnonnage qui associe des réfugiés, qui se déclarent souvent comme paysans, à des initiatives agricoles. De Rostolan explique que "beaucoup d'entre eux se déclarent de même paysans" et qu'ils se sentent souvent inutiles dans leur situation actuelle. En les intégrant dans des projets agricoles, il espère qu'ils pourront non seulement contribuer avec leurs connaissances, mais aussi retrouver un sens à leur vie. Il conclut en affirmant que "le problème est évidemment systémique" et que pour résoudre les enjeux écologiques, il est essentiel d'adopter une approche qui prenne en compte les dimensions sociales et humaines. C'est dans cette optique que "nous essayons de faire autant que faire se peut".
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].