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L'agroforesterie en Amazonie guyanaise

Allier des techniques agricoles modernes et des savoirs ancestraux amérindiens. C'est ce que fait ce paysan en Amazonie guyanaise. Brut Nature l'a rencontré.
Publié le
09
/
01
/
2019

Allier des techniques agricoles modernes et des savoirs ancestraux amérindiens


Le paysan en Amazonie guyanaise nous accueille sur sa parcelle pour nous expliquer les principes de l'agroforesterie. Il souligne la diversité végétale présente sur son terrain, en mentionnant des plantes comme le roucou, utilisé dans la cuisine traditionnelle, ainsi que la papaye et la banane. Il insiste sur l'importance de conserver les plantes sauvages, telles que le canon, qui apportent des nutriments essentiels comme le phosphore. Il explique que ces plantes sont laissées à pousser avant d'être coupées et utilisées comme engrais naturel au pied des bananiers. Ce paysan met également en avant l'importance des arbres fixateurs d'azote, comme le poids sucre, qui enrichissent le sol en azote, permettant ainsi aux plantes de se développer sans avoir recours à des compléments phytosanitaires.

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Il déclare : "le fait de travailler comme ça permet à la plante d'avoir une bonne santé, une très bonne santé". Cette approche favorise une coopération entre les végétaux, ce qui, selon lui, démontre qu'il n'existe pas de mauvaises herbes dans un écosystème bien géré. Il décrit également le processus de transformation de zones forestières en parcelles agricoles. Après avoir coupé le bois, celui-ci est séché pendant un à deux mois avant d'être brûlé pour enrichir le sol. Cette technique, spécifique à l'Amazonie, est essentielle pour maintenir la fertilité du sol, qui est naturellement riche en nutriments. Le paysan souligne que l'utilisation de produits chimiques dégrade la qualité du sol, le rendant "tout pâle" et stérile, contrairement à ses méthodes alternatives qui favorisent la durabilité à long terme.


La préservation des savoirs ancestraux et la fierté locale


Le paysan évoque également l'importance de consommer des produits locaux plutôt que ceux qui parcourent des milliers de kilomètres. Il fait référence aux traditions des peuples amérindiens, qui ont cultivé de nombreux produits tels que la pomme de terre, la tomate, le piment et le haricot. Il affirme qu'il est crucial de préserver cette fierté et de développer la production locale. "Je crois quand même qu'on doit préserver cette fierté et puis de découvrir de développer et puis un nouveau donc de recommencer à produire nos propres produits", dit-il.

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Il souligne que, dans le monde entier, de nombreux agriculteurs prennent conscience de la nécessité de travailler en harmonie avec la terre. Selon lui, "le sol est vivant" et il est essentiel de le traiter avec respect. Il partage une vision poétique de la nature, affirmant que "c'est notre mère nourricière", et il exprime son admiration pour ce que la nature peut offrir. Pour lui, le travail de la terre est un acte d'humilité et de fierté, et récolter les fruits de son travail est une expérience "phénoménale".


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].