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Le bilan de la COP 27 avec Camille Etienne
Quelques bonnes nouvelles et beaucoup de mauvaises nouvelles
“On a mis du temps - deux jours de retard - avant d'avoir le texte final qui doit être approuvé par tous les États. Heureusement, on a quand même quelques bonnes nouvelles au niveau national” commente Camille Etienne, activiste pour le climat et fondatrice du compte Instagram, Graine de possible. Parmi les bonnes nouvelles, la militante parle notamment de “la France qui vient d'annoncer l’interdiction de l’exploitation minière des fonds marins. Au niveau international, on a la création d'un fonds pour les pertes et dommages. Concrètement, ça veut dire que les premières victimes du dérèglement climatique, ce sont aussi historiquement les pays qui sont les moins responsables des émissions. Donc en gros, que les pays du Nord paient pour la réparation des pays du Sud, c’est vraiment fondamental d’un point de vue de justice sociale” précise l’écologiste.
A quoi sert la COP 27 ?
“D’un côté des mauvaises nouvelles, elles sont malheureusement beaucoup plus nombreuses. On a pas eu de fonds pour l’adaptation et l’atténuation de ces pays-là. Et surtout la mention des énergies fossiles est absente du texte. On peut se demander pourquoi est-ce qu’on essaye de traiter un mal sans en nommer la cause ? Et bien parce que la délégation la plus représentée parmi tous les États, c’était l’industrie fossile. C’était plus de 600 représentants, en augmentation par rapport à la COP 26. Bref, on est beaucoup à parler d’un échec pour parler de la COP 27” ajoute l'activiste. La prochaine Conférence des Parties, la COP 28, aura lieu à Dubaï en novembre 2023. “Même si ces espaces de négociation internationale sont importants, ils sont loin d'être suffisants” conclut Camille Etienne.
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