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Le marché mondial des fleurs et son impact écologique
L'impact environnemental de la production de fleurs
Offrir un bouquet de fleurs peut sembler un geste romantique, mais cela a un coût écologique élevé. Selon une étude, les fleurs comme les roses, les lys et les chrysanthèmes nécessitent une utilisation intensive de pesticides et d'engrais chimiques. Par exemple, aux Pays-Bas, premier producteur européen de fleurs coupées, environ 106 kg de pesticides sont utilisés par hectare pour les roses et environ 135 kg par hectare pour les lys. Katrin Havia souligne que cela représente en moyenne 30 fois plus que pour les cultures de légumes. Ces produits chimiques ne se contentent pas de nuire aux plantes, ils polluent également l'eau et les sols, notamment au Kenya, où de nombreuses fermes à fleurs sont situées autour du lac Naivasha.
La production de cocaïne nuit à l'environnement
En plus de l'utilisation de pesticides, ces exploitations consomment d'énormes quantités d'eau, contribuant ainsi à l'assèchement du lac. Le marché mondial des fleurs a également un coût énergétique considérable. Les fleurs provenant de pays comme le Kenya, l'Éthiopie ou l'Amérique latine sont majoritairement exportées par avion, ce qui entraîne une consommation de carburant élevée et des émissions de CO2 significatives. Une étude britannique révèle qu'une rose produite sous serre aux Pays-Bas émettrait jusqu'à six fois plus de CO2 qu'une rose cultivée au Kenya, principalement en raison de l'énergie nécessaire pour chauffer et éclairer les serres. En moyenne, une seule tige de rose équivaut à 1 kg de CO2, soit l'équivalent de 5 km parcourus en voiture.
Alternatives durables pour un bouquet éthique
Malgré l'impact environnemental négatif de la production de fleurs, il existe des alternatives plus respectueuses de l'environnement. Les fleurs "bio", cultivées sans pesticides, représentent une option viable pour ceux qui souhaitent offrir des bouquets plus verts. De plus, le mouvement "Slow Flower", qui a vu le jour en Angleterre, se développe dans de nombreux pays.
Le transport aérien et son impact environnemental
Ce mouvement prône l'utilisation de fleurs de saison et de circuits courts, réduisant ainsi l'empreinte carbone liée au transport. Pour aider les consommateurs à identifier ces options durables, des labels ont été créés. Par exemple, aux États-Unis, le label "American Grown" garantit que les fleurs sont cultivées localement, tandis qu'en France, le label "Fleurs de France" met en avant des fleurs cultivées avec moins de pesticides et parcourant moins de kilomètres. Ces initiatives sont non seulement bénéfiques pour l'environnement, mais elles contribuent également à la protection des abeilles, qui sont souvent affectées par les substances toxiques présentes dans les fleurs conventionnelles.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].