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Le message de Mundiya Kepanga pour la forêt

On en parle peu mais la Papouasie-Nouvelle-Guinée subit elle aussi les lourdes conséquences de la déforestation. Le chef papou Mundiya Kepanga parcourt le monde pour rappeler la nécessité de préserver l’environnement. Brut nature l’a rencontré.
Publié le
28
/
09
/
2019

« Si les arbres disparaissent, les hommes disparaîtront à leur tour » : le chef papou Mundiya Kepanga voyage autour du monde afin d’alerter contre la déforestation


Mundiya Kepanga, chef papou, parcourt le monde afin d’alerter sur les lourdes conséquences de la déforestation en Papouasie-Nouvelle-Guinée. De passage en France, il explique ce qu’il espère accomplir.


En Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mundiya Kepanga et sa tribu sont déjà confrontés aux conséquences du réchauffement climatique. En effet, les arbres se dessèchent et meurent, les plantations sont attaquées par de nouveaux parasites, les sources d’eau potable sont taries et la pluie se fait rare.


D’autre part, la déforestation représente une autre menace considérable. La forêt couvre environ 70 % de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et est très importante pour la tribu des Papous qui y vit. Cependant, le pays a perdu 6 400 km² de forêt en cinq années seulement. « Si les arbres disparaissent, les hommes disparaîtront à leur tour » affirme Mundiya Kepanga.


Afin de rappeler la nécessité de préserver l'environnement, le chef Papou, Mundiya Kepanga, voyage dans le monde entier. « Nous vivons sur une même planète et nous disparaîtrons tous si nous ne faisons rien » explique-t-il.


Lors de ses voyages, le chef papou a vu le potentiel de la jeune génération à pouvoir lutter pour la préservation de l’environnement : « lorsque je voyage en France ou en Europe, je rencontre des enfants très jeunes mais aussi des élèves d’écoles primaires, du secondaire et même des étudiants à l’université (…) Beaucoup d’entre eux m’écoutent et plantent ensuite des arbres ».


200 arbres ont été plantés dans la région de Carcassonne grâce à l’initiative de Mundiya Kepanga et d’un établissement scolaire. « J’aimerais que toutes les personnes qui m’écoutent, femmes, hommes, enfants, deviennent eux aussi des ambassadeurs de la forêt pour protéger les forêts primaires de la planète et protéger l’humanité tout entière », conclut-il.