Pendant ce temps-là, à la Cité Maraîchère de Romainville

La première fois que je l'ai visité, je me suis dit : wow, c'est le futur.

Lors de sa première visite à la Cité Maraîchère de Romainville, Lorraine, la chef pâtissière, a été frappée par l'innovation du lieu. Elle déclare : "Je me suis dit, il faut vraiment qu'on soit ici, c'est vraiment le futur. " Ce bâtiment de six étages est dédié à la culture de légumes, d'herbes et de champignons, le tout sans agents chimiques ni engrais de synthèse. Ce modèle de production durable alimente directement le restaurant Cheffes, situé au rez-de-chaussée, favorisant ainsi un circuit court pour la consommation des produits. Les trois femmes qui dirigent ce projet, Lorraine, Léa et Awa, partagent leur passion pour la cuisine et l'agriculture urbaine.

Dans un restaurant ouvert au public au sein d'une prison et géré par des détenus

Awa, la chef de cuisine, explique : "Je fais un point avec le chef de culture et il me dit ce qui pousse, ce qui est prêt. Et du coup, par rapport à ça, j'élabore ma carte. "Elle mentionne également les variétés cultivées, comme les blettes, le radis noir et les navets, qui sont prêtes à être intégrées dans leurs plats. Awa ajoute : "J'aime bien faire des petits, par exemple, le bissap avec de la bourrache. J'aime bien aussi utiliser les fleurs de bourrache en décoration. "

Un projet éco-responsable et accessible

La Cité Maraîchère ne se limite pas seulement à la culture de légumes. Elle abrite également une champignonnerie où deux types de champignons, les shiitakes et les pleurotes, sont cultivés. Awa précise : "On a 500 m² de surface cultivée, donc on n'a que du compost, éventuellement tout ça, on n'en a pour les pousserons, on ne s'y seque que de la biodéfense. "Cette approche éco-responsable est au cœur de leur philosophie, qui a été un critère essentiel lors de leur candidature à l'appel à projet de la ville de Romainville.

Visite d'une maison écologique

Le restaurant Cheffes propose une carte qui change quotidiennement, avec des plats accessibles à tous. Awa explique : "On propose deux entrées, deux plats, deux desserts qu'on change tous les jours. "Les prix sont également abordables, avec un plat à 10 euros et un menu complet à environ 18 euros. Lorraine exprime sa fierté : "Je suis très fière de nous, de trois femmes, moi ici de Quartier Populaire, Léa qui vient de Bourgogne et Lorraine qui vient aussi de Quartier Populaire, qui avons réussi à construire ça. "Ce projet incarne non seulement une initiative culinaire, mais aussi un symbole d'empowerment et de durabilité.

Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].