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Pendant ce temps-là… – Il repêche les déchets métalliques avec son aimant
Sa passion : la pêche à l’aimant
Benoît vient de Lorient dans le département du Morbihan. Sa passion pour la pêche aux encombrants débute avec des vidéos de personnes passionnées sur Internet. “Je me suis dit ‘pourquoi ne pas faire ça chez moi ?’. Du coup tu achètes un aimant et tu remontes un vélo, une trottinette, un coffre-fort alors tu te dis ‘c’est parti’.”, explique Benoît.
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Ce qu’il apprécie, dans cette pratique, c’est rencontrer de nouvelles personnes et sensibiliser le plus possible. Sa pêche lui procure une certaine adrénaline, de ne pas savoir quel objet il va parvenir à remonter. “On essaie de deviner, et puis on peut tomber sur de belles choses. Pour moi, tout est un trésor. Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour la sortie, être avec les gens et, je pense, c'est ça qui est le plus important”.
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Dans ses sessions pêche, Benoît trouve toutes sortes d’objets. Des poteaux, des appareils électroniques, le pêcheur ramasse ce que les personnes ne veulent plus. Dans le fleuve de La Vilaine, le cours d’eau où il pratique, il trouve des objets banals mais parfois de merveilleux trésors : “Le plus ouf, c'est un coffre avec une collection de timbres estimée en 2015 à 35 000 euros. J'ai retrouvé le propriétaire, c'est une belle histoire, le monsieur était très content de retrouver sa collection, même s'il ne s'attendait pas du tout à la revoir”. Pour faciliter le transport des objets trouvés, Benoît utilise une remorque, pour céder les encombrants à un professionnel qui les recyclera. “Quand on trouve des choses, imposantes ou non, on les pose sur le bord du chemin et les gens, ils s'arrêtent et: ‘Ah, vous avez trouvé tout ça, c'est impressionnant, et tout’, rien que ça, ça me fait plaisir”.
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“Tout le monde peut pêcher”
Pour retirer de l’eau les objets les plus imposants, Benoît se sert d’un aimant à 360 degrés, le Barbarian, soit le plus gros sur le marché aujourd'hui. Capable de soulever jusqu’à 1 600 kilos, il demande néanmoins un peu d'investissement puisqu’il faut compter 550 euros.
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Benoit conseille tout de même d’intégrer une association pour faciliter les demandes d’autorisation auprès de la municipalité. “Nous, comme on est en association, c'est plus facile, pour nous, d'en avoir. Après, y a des communes qui ne voudront pas mais ils ne peuvent pas s'arrêter parce que tu pêches”. Avec sa passion, Benoît crée ainsi du lien et dépollue le fleuve, une action pour l’environnement non négligeable.
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