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Les prélèvements quotidiens pour surveiller la qualité de l'eau
Paul Kennouche, chef du pôle cycle et de la qualité de l'eau à la Ville de Paris, explique : "On fait des prélèvements tous les jours. On en fait 10 en amont du site olympique et on en fait 4 sur le site olympique tous les jours. Et pendant la période olympique, on passera même à deux fois par jour sur les prélèvements." Ces prélèvements permettent d'analyser la présence de bactéries comme Escherichia coli et les entérocoques intestinaux, qui indiquent une éventuelle "contamination fécale" provenant des eaux usées.
Comment vont-ils rendre la Seine baignable ?
Les infrastructures mises en place pour éviter les rejets d'eaux sales
Pour rendre la Seine baignable, de nombreuses infrastructures ont été construites afin d'éviter le rejet d'eaux sales et de bactéries. Comme le mentionne Florian Thomas, journaliste pour Brut, "l'ouvrage le plus important se trouve à peu près à 500 mètres derrière moi, c'est le bassin d'Austerlitz." Ce bassin, capable de contenir jusqu'à 50 000 mètres cubes d'eau, a pour objectif "d'éviter que les égouts ne débordent" lors des orages, selon Antoine Guillou, adjoint à la Mairie de Paris en charge de la propreté et de l'assainissement.
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Les résultats encourageants et le plan B en cas de forte pluie
Benjamin Raigneau, directeur de la propreté et de l'eau de la Ville de Paris, partage des résultats encourageants : "Sur les 12 derniers jours, on a 10 qui sont conformes à ce qu'on attend pour la baignade, pour les épreuves olympiques." Cependant, en cas de forte pluie juste avant une épreuve, Benjamin Raigneau explique qu'il est possible de "décaler les épreuves d'un ou deux jours" pour permettre à la qualité de l'eau de se rétablir, évitant ainsi de changer de lieu.
Ce petit garçon remonte les lourds déchets jetés dans la Seine
La baignade dans la Seine est considérée comme "la signature de l'amélioration de la qualité" du fleuve, selon Benjamin Raigneau. Cela permettra de restaurer un milieu naturel en ville et d'offrir aux Parisiens un accès à ce milieu à partir de 2025. La baignade dans la Seine en 2024 marquera une étape historique, 100 ans après les derniers baigneurs en 1923, date à laquelle la baignade y a été formellement interdite. Cet accès à un milieu naturel en pleine ville permettra de sensibiliser à la préservation de la biodiversité aquatique.
