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Pourquoi notre cerveau nous pousserait à détruire la planète

Si une zone de notre cerveau nous "pousse à détruire la planète", stimuler d'autres zones pourrait nous aider à la protéger. Et pour ce scientifique, cela doit passer par un changement de société.
Publié le
27
/
02
/
2019

Comprendre les motivations profondes de notre cerveau


Dans notre société moderne, nous sommes confrontés à une incohérence frappante entre notre intelligence et nos comportements. Comme l'explique un scientifique, "nous sommes à la fois très intelligents, mais nos motivations profondes ne sont pas forcément si intelligentes que ça aujourd'hui". Malgré notre capacité à anticiper les conséquences de nos actions sur la planète, nous continuons à agir de manière destructrice. Cette dichotomie provient de la structure même de notre cerveau, en particulier d'une région appelée le striatum.

Ces bactéries qui influencent notre cerveau

Le striatum joue un rôle clé en nous envoyant de la dopamine, une substance chimique qui nous procure du plaisir lorsque nous atteignons certains objectifs, tels que manger ou obtenir une reconnaissance sociale. Dans notre société de consommation, où les plaisirs sont disponibles en abondance, notre striatum est constamment stimulé. Le scientifique souligne que "notre striatum peut en consommer autant qu'il veut et le problème, c'est qu'il n'a pas de fonction stop". Cette absence de frein peut mener à des comportements addictifs, que ce soit en matière de nourriture, de sexe ou d'information.


Vers un changement de société


Pour contrer cette tendance destructrice, il est essentiel de valoriser des normes sociales qui encouragent la sobriété, l'altruisme et le partage. Selon le scientifique, "si la norme sociale valorise la sobriété, le striatum nous donnera du plaisir par rapport à ça". Cependant, pour que ces comportements deviennent des normes, il est crucial que ceux qui les adoptent soient perçus comme des leaders dans notre société. Il est également intéressant de noter que le plaisir associé à l'acte de donner ne diminue pas avec le temps, contrairement à d'autres plaisirs.

Comment notre cerveau réorganise la réalité pour lui donner un sens

Le scientifique mentionne que "le plaisir qu'on a à donner, c'est le seul plaisir qui ne se mouche pas, qui ne diminue pas au fur et à mesure qu'on le répète". Cela suggère que promouvoir des comportements altruistes pourrait être une solution durable pour notre société. Au-delà du striatum, le cortex cérébral joue également un rôle fondamental dans notre capacité à développer une conscience. Ce cortex, qui nous a permis de réaliser des avancées technologiques, doit maintenant être utilisé pour cultiver une conscience collective. Le scientifique conclut en affirmant que "nous devons passer d'une civilisation technologique à une civilisation de la conscience", une transition qui pourrait nous permettre d'envisager des solutions novatrices pour protéger notre planète.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].