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1816, l'année sans été

C'était il y a plus de 200 ans. Cette année là, une éruption volcanique plus puissante que Hiroshima et Nagasaki combinées privait le monde des rayons du soleil. 1816 : l'année sans été.
Publié le
01
/
09
/
2021

L'éruption du Tambora et ses conséquences


L'éruption du volcan Tambora, survenue en 1815, est souvent décrite comme l'une des plus puissantes de l'histoire. Cette éruption a projeté d'énormes quantités de dioxyde de soufre dans l'atmosphère, atteignant des altitudes comprises entre 20 et 50 kilomètres. Selon l'expert, cette éruption avait une intensité comparable à "environ 100 fois Nagasaki et Hiroshima combinés". Cette puissance phénoménale a eu des répercussions non seulement sur les environs immédiats du volcan, mais également à l'échelle mondiale.

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L'impact de cette éruption a été particulièrement marqué par la formation d'une couche d'aérosols dans l'atmosphère, ce qui a eu pour effet de bloquer le rayonnement solaire. En effet, "si on met une petite couche d'aérosol entre les rayons du soleil et la surface de la Terre, on empêche les rayons du soleil d'atteindre la surface". Cette obstruction a entraîné une chute significative des températures dans plusieurs régions du monde, avec des estimations de baisse de température variant entre 2 et 5 degrés Celsius. Les conséquences sur l'agriculture ont été désastreuses, avec des récoltes réduites et des pénuries alimentaires qui ont conduit à une augmentation des prix du blé.


Les répercussions culturelles et sociales


Les effets de l'éruption du Tambora ne se sont pas limités à des changements climatiques; ils ont également influencé la culture et la société de l'époque. Les perturbations climatiques ont entraîné des exodes massifs, notamment en Europe, où les populations ont souffert de la famine. L'expert souligne que "les gens mouraient de faim", et il a fallu du temps avant que le lien entre ces événements géopolitiques et l'éruption volcanique soit établi.

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Cette période a également inspiré des artistes, comme le peintre William Turner, dont les tableaux illustrent des couchers de soleil spectaculaires. Les couleurs vibrantes de ses œuvres sont souvent attribuées à la présence de particules dans l'atmosphère, résultant de l'éruption. De plus, la célèbre romancière Mary Shelley a puisé dans l'atmosphère sombre de cette époque pour écrire son œuvre emblématique, "Frankenstein". Elle a décrit une ambiance "très glauque avec peu de lumière du soleil", reflétant ainsi les sentiments d'angoisse et de désespoir qui prévalaient à cette époque. Ces événements montrent comment une catastrophe naturelle peut avoir des répercussions profondes et durables sur la société, l'art et la culture, transformant des périodes de prospérité en temps de crise.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].