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Elle a fait 15 000 km à vélo de la Bretagne à Téhéran
Un voyage personnel et introspectif
Isabel Del Real, à 23 ans, a décidé de se lancer dans un défi audacieux : parcourir 15 000 km à vélo, de Plouër-sur-Rance à Téhéran. Elle explique que la question qui l’a le plus accompagnée durant son voyage était : "Qu'est-ce que je voulais ?" Ce questionnement l’a poussée à réfléchir sur le sens de son aventure. Elle évoque les plaisirs simples de la vie sur la route, comme "le plaisir de s'installer dans son duvet quand il fait froid" et "le plaisir de cuisiner un repas chaud".
Sur le bateau de Violette, 23 ans, pour son départ pour le Vendée Globe
Cependant, elle admet qu'il y avait aussi des moments de doute, notamment lorsqu'elle se demandait : "Mais qu'est-ce que je fous là ?" Isabel partage qu’elle avait un "contrat avec moi-même" : "Je finis mes études d'abord et ensuite je pars." Ce besoin de solitude et d'évasion l’a motivée à entreprendre ce voyage à vélo. Elle raconte qu'elle a dû faire des calculs pour planifier son parcours, en tenant compte des montagnes et des distances à parcourir. Elle a également dû se procurer un vélo adapté, ce qui n'était pas évident en 2020, période où les vélos étaient rares sur le marché. Avec l'aide de ses amis, elle a construit son vélo en acier, capable de supporter les routes rocailleuses.
Rencontres et découvertes
Au fil de son voyage, Isabel a fait de nombreuses rencontres enrichissantes. Elle explique que "sur la route, on est souvent invité", ce qui lui a permis de tisser des liens avec des inconnus. Elle se souvient de l'accueil chaleureux des gens, qui avaient "très envie de m'inviter" et de partager des moments avec elle. Malgré ses craintes liées à la pandémie, elle a trouvé que les échanges étaient "vraiment très chouettes". Isabel mentionne également l'importance de l'humilité dans son voyage.
Violette Dorange, la plus jeune du Vendée Globe
Elle a réalisé que "dans l'Occident, on ne se pose même pas la question concrètement de où on a les deux si on va avoir un visa". Ce constat lui a permis d'apprécier davantage son parcours, qui l’a menée jusqu'à Istanbul. Elle a passé beaucoup de temps seule, mais a aussi été entourée de personnes intéressantes, ce qui a enrichi son expérience. Elle évoque son arrivée en Iran, décrivant le passage par les "gorges de la rate au nord de l'Arménie", un moment qu'elle qualifie de "spécial". Isabel conclut en soulignant que son voyage n'était pas seulement une question de distance parcourue, mais aussi de "raconter des histoires", de partager des émotions et de créer des connexions humaines.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].