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Mélanie et Florent vivent dans une maison creusée dans la roche
Ils ont tout quitté pour aller vivre dans une maison troglodytique
Mélanie, Florent, Coco, Patate, Pipuche et Mymouth ont choisi de quitter la ville pour vivre dans cet habitat économique et écologique. Après un an et demi, ils racontent.
Connaissez-vous les maisons troglodytiques ? Ces habitats creusés dans la roche sont de plus en plus recherchés. À Amboise, Mélanie et Florent ont choisi de quitter la ville pour vivre dans cet habitat économique et écologique. Après un an et demi de travaux, qu’ils ont faits eux-mêmes, voilà à quoi ressemble leur vie de troglodytes.
« On oublie qu’on vit sous la roche »
A priori pourtant, Mélanie n’était pas forcément très attirée par ce mode de vie. « J’avais plein de préjugés. Il fait froid, c’est humide, je vais mourir écrasée par toute cette roche… En fin de compte, ça se fait très, très bien. On oublie qu’on vit sous la roche. Et puis, on a la chance d’avoir un jardin, donc on est aussi beaucoup dehors. Il n’y a pas du tout de manque en termes de luminosité », se réjouit-elle aujourd’hui.
Florent reconnaît tout de même que son mode de vie se prête à ce type d’habitat. Et pour cause : elle y habite tout le temps. « Quelqu’un qui aurait un boulot de 9h à 17h et qui serait absent la journée, qui ne pourrait pas ouvrir les portes et les fenêtres, il trouverait vite ça difficile à vivre, parce que l’humidité s’accumulerait, parce que ça chaufferait pas tellement. »
La cave se réchauffe de plus en plus à mesure qu’on l’habite
Avant d’emménager dans une maison troglodytique, Mélanie et Florent étaient urbains. Mais l’envie d’ailleurs était trop prenante, et ils estiment qu’ils n’avaient pas les moyens pour continuer de vivre en ville. « Tomber sur une maison accessible qui permette de vivre plus simplement, c’était parfait. C’est un bien assez rare quand même. Quand il y a une occasion, il ne faut pas attendre 1.000 ans », constate Mélanie.
Les maisons troglodytiques les plus chères atteignent les 500.000 euros. Certaines, plus rustiques, à rénover, coûtent moins de 50.000 euros. C’est le prix qu’on payé Florent et Mélanie. À cela, ils ont ajouté moins de 50.000 euros de travaux. Pour seule source de chauffage, le couple a besoin d’un poêle à bois, qu’il charge d’environ huit stères de bois par hiver.
Une charge en diminution : la cave se réchauffe de plus en plus à mesure que le couple l’habite. « Ça s’explique par le phénomène de masse thermique. On est au milieu du rocher et, chaque été, on ouvre et le rocher se réchauffe. Les calories qu’il absorbe, il les relâche en hiver, quand c’est le plus frais. Ça permet de maintenir la température de base à 17 degrés. Quand on chauffe, on arrive à 19, 20 degrés dans les parties les plus chaudes », explique Florent.