Cette vidéo sera publiée prochainement
Nos forêts, avant et après les grands feux
Dans certaines zones, la végétation pourrait avoir des difficultés à se régénérer
Ces trois lieux ont été ravagés par les flammes cet été: que ce soit aux monts d’Arrée en Bretagne, à La Teste-de-Buch ou près de Landiras en Gironde, la végétation et des forêts verdoyantes ont laissé place à des kilomètres de troncs calcinés. Plusieurs semaines après, Brut s’est rendu sur place pour comparer l’étendue des dégâts actuels à des captures Google Maps prises avant les incendies. Dans les monts d’Arrée, cet été, trois incendies ont détruit plus de 2200 hectares. Selon le parquet du Finistère, plusieurs départs de feu ont été des actes “volontaires” d’origine humaine. Le feu a aussi touché plus d’une quarantaine d’exploitations agricoles et des espaces naturels qui hébergent certaines espèces en voie de disparition. Les autorités espèrent que la végétation où le feu est passé rapidement pourra se régénérer naturellement, mais cela ne suffira pas dans les endroits les plus touchés.
Incendies dans les Landes : pourquoi la forêt brûle ?
La Gironde a aussi été touchée par les incendies cet été qui ont mobilisé l'action des pompiers et mis en danger la biodiversité de certaines zones. Si on monte en haut de la dune du Pilat, on peut voir en partie l'étendue des dégâts. En tout, environ 7000 hectares ont brûlé. C’est l’équivalent d’une ville comme Nice. Dans la zone forestière sinistrée, les pins, les chênes et les autres arbres plus grands vont mettre plusieurs années à revenir. Selon Météo-France, les conditions météo de l’été ont accentué le risque de feux de forêt. À l’avenir, les effets du réchauffement climatique devraient continuer à renforcer le danger de feux de forêt et l’extension de ce danger vers le Nord de la France.
Au Brésil, les chefs des tribus réunis contre Bolsonaro et les feux en Amazonie