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Être célibataire quand on est une femme de 45 ans

"On se sent obsolète comme un produit périmé, en fait." Ce moment où une femme se retrouve célibataire à la moitié de sa vie, Chloé Delaume en parle dans son livre "Le cœur synthétique". Elle raconte.
Publié le
15
/
03
/
2021

Le célibat quand on est une femme de 45 ans


"On se sent obsolète comme un produit périmé, en fait." Ce moment où une femme se retrouve célibataire à la moitié de sa vie, Chloé Delaume en parle dans son livre "Le cœur synthétique".
Elle raconte.


“C’est que le regard des hommes est moteur.”


Pour Chloé Delaume, après 45 ans, la recherche de partenaires se fait dans un marché de l’amour beaucoup plus violent pour les femmes que pour les hommes. Elle estime que cette différence trouve ses fondements dans “le regard des hommes qui est moteur”. En effet, ce dernier détermine considérablement la manière dont les femmes se considèrent et perçoivent leur désirabilité. “On a beau être féministe et vouloir s’affranchir de tout ça, c’est extrêmement difficile”, confie-t-elle.


“45 ans, c’est un âge assez charnière.”


Pour l'écrivaine, cet âge correspond au passage vers une seconde vie, marquée notamment par la ménopause. À cet âge, beaucoup d’hommes et de femmes sont d’ores et déjà en couple. De plus, un pays comme la France compte davantage de femmes que d’hommes, ce qui complique davantage les rencontres hétérosexuelles.


“Les applications de rencontre arrivé à un certain âge, c’est d’une dureté folle.”


L’autre solution soulevée par Chloé concerne les sites de rencontres : “Quand on atteint un certain âge, c’est d’une dureté folle.” Ces applications fonctionnent selon le modèle du catalogue, ce qui selon elle “renvoie à une image encore plus dure, plus violente, on se sent obsolète comme un produit périmé, en fait.”


“La solution pratique, c’est de gérer le temps flottant.”


Enfin, Chloé Delaume adresse un conseil aux célibataires tous âges confondus : Pour mieux gérer la solitude, il est important de se composer un petit cercle d’ami(e)s avec qui converser pour gérer son “temps flottant”, notamment entre 18h et 21h.


Enfin, elle conclut : “Il ne faut pas tomber dans l’attente de la fonction, de dire qu’on doit rencontrer quelqu’un parce qu’on est incomplète seule.