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FabBRICK, 1 an après
1 an après notre tournage, où en est l’entreprise FabBRICK ?
En janvier 2020, Brut avait rencontré Clarisse Merlet, fondatrice de FaBRICK. L’entreprise donne une nouvelle utilité aux vieux vêtements trop abîmés pour être vendus ou donnés. Leur démarche est responsable, économique et écologique. Où en sont-ils aujourd’hui ?
Augmentation du nombre de salariés, de machines, d'espaces
Broyés puis mélangés avec une colle spéciale, les tissus sont compressés et transformés en espèces de briques compactes, qui deviennent ensuite des meubles ou des revêtements muraux, grâce à leur qualités isolantes thermiques et sonores.
Suite à la diffusion du reportage, Clarisse Merlet a reçu de nombreuses sollicitations de petites et grandes entreprises. Elle se souvient : “Je me suis dit qu’en fait on avait une vraie solution.”
Au cours de l’année 2020, l’entreprise a changé de locaux, aujourd’hui 4 fois plus grands que les précédents. “Au départ on avait 3 machines, maintenant on en a 5. On a 2 fois plus de surface de séchage et maintenant on a 6 salariés”, ajoute Clarisse Merlet, qui n’avait qu’un salarié en janvier 2020.
Évolution du processus
Le processus de fabrication a lui aussi évolué. Alors qu’auparavant, l’entreprise recevait de la matière déjà broyée, ce qui comportait plusieurs risques, à présent un broyeur sur place permet à FabBRICK de choisir eux-mêmes les matières premières, et de broyer ce qu’ils veulent en fonction de la demande.
Clarisse Merlet a décidé de développer de nouvelles “gammes” de briques : “C’est une dalle décorative avec des performances acoustiques, c'est-à-dire qu’on viendrait la coller directement sur un mur, comme ça, pour recouvrir intégralement le mur. Et ça permettrait d’avoir une meilleure ambiance sonore dans la pièce.” L’entreprise développe aussi du mobilier, comme des tabourets ou des lampes.
Clarisse Merlet se félicite de l’évolution rapide de sa société : “Cette année on a recyclé 2 fois plus que ce que l'on pensait”