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Face aux sécheresses, ce viticulteur bio fait pousser… des cactus

"Je perçois pas physiquement le réchauffement, mais quand on plante de la vigne, elle meurt, il y a quelque chose qui a changé…" LA SEMAINE DE L'EAU – Viticulteur bio dans les Pyrénées-Orientales, Boris voit tous ses pieds de vigne mourir d'année en année… Alors pour que son exploitation survive, il se tourne vers des plantes de pays bien plus arides comme le Mexique. On l'a suivi sur ses terres à Cerbère. #brutlasemainedeleau 4/9
Publié le
25
/
09
/
2024

La lutte contre la sécheresse dans la viticulture


Boris, viticulteur bio dans les Pyrénées-Orientales , témoigne des défis croissants auxquels il fait face en raison des conditions climatiques extrêmes. Il explique : "C'est un planque qui n'a pas résisté à l'été. On a eu des très très grosses chaleurs. "Au cours des trois dernières années, il a observé une mortalité alarmante parmi ses pieds de vigne, avec des pertes significatives dues à la sécheresse.

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Il souligne que malgré ses efforts d'arrosage, "quand on plante dans la vigne, elle meurt quand même la première année. "Cette situation l'a poussé à envisager des cultures alternatives, notamment des plantes adaptées à des environnements plus arides, comme le figuier de barbarie. Boris mentionne également les défis supplémentaires posés par des ravageurs comme la cochenille, qui a ravagé ses cultures de figuiers de barbarie. Il se souvient : "Normalement, le pied devrait être plein de pouces tendres, comme ça. "Malheureusement, la réalité est bien différente, et il constate que "tous ces flocons blancs, en fait, c'est de la cochenille. "Malgré ces obstacles, il garde espoir et continue d'explorer des solutions pour assurer la viabilité de son exploitation.


Innovations et adaptations dans la viticulture


Pour faire face à ces défis, Boris a commencé à expérimenter avec des cultures qui pourraient non seulement survivre, mais aussi prospérer dans des conditions de sécheresse. Il a planté des amandiers et des caroubiers, espérant qu'ils pourraient offrir de l'ombre et améliorer les conditions de croissance pour ses vignes. Il explique : "L'intérêt, c'est quand ils seront grands, qu'ils feront de l'ombre. Replanter de la vigne au pied, qui bénéficiera de l'azote stocké par le caroubier. " Boris est également en train d'explorer la culture du pistachier, qu'il considère comme une autre option viable.

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Il dit : "J'aimerais aussi essayer. Le pistachier serait aussi résistant que le caroubier. "En cherchant des plantes capables de s'adapter à des conditions difficiles, il illustre une approche proactive face aux défis de l'agriculture moderne. Il conclut en affirmant que "l'agriculture ça se fait pas en claquant des doigts, il faut faire des recherches et à long terme on verra bien qu'est-ce qui marche mieux que d'autres. "


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].