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Échange musclé entre Emmanuel Macron et les ex-salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens

Emmanuel Macron face aux ex-salariés de Whirlpool, dont beaucoup ont été laissés sur le carreau après la fermeture de leur usine. Un échange musclé.
Publié le
22
/
11
/
2019

Nouvelle confrontation entre Emmanuel Macron et les anciens employés de Whirlpool


Après le fiasco de Whirlpool, Emmanuel Macron ne pouvait passer à Amiens sans rendre visite aux anciens salariés du géant américain. Ainsi, le 22 novembre 2019, Emmanuel Macron est retourné dans sa ville natale, pour reprendre un dialogue qui dure depuis plusieurs années…


Présente depuis 1990 sur le sol français, l’entreprise américaine a décidé en 2017 de délocaliser son usine en Pologne. Les salariés de Whirlpool Amiens ont ainsi perdu leurs emplois. En pleine campagne présidentielle, le sort de l'usine d’Amiens était devenu un véritable enjeu politique. En avril 2017, le président français avait alors promis aux anciens salariés Whirlpool qu’un repreneur sera trouvé pour l’usine. Ce qui arriva. Cependant, le repreneur a aussitôt disparu et la situation n’a pas changé : la majorité des anciens salariés de Whirlpool sont actuellement au chômage, ou alors ont un emploi précaire.


“Je ne peux pas vous laisser dire que vous êtes refusés sur le marché du travail, c’est faux”


Intérim, CDD, salaires moins intéressants”, Emmanuel Macron se rend bien compte des difficultés face auxquelles se retrouvent les anciens salariés de Whirlpool. Cependant, Selon Emmanuel Macron, son gouvernement a crée 500 000 emplois en deux ans et demi, tandis que le taux de chômage des plus de 50 ans est en train de baisser.
Face aux arguments du président, les anciens salariés de Whirlpool sont en colère. Pour la plupart âgés de plus de 45 ans, ils sont placés dans la case “séniors” chez Pôle emploi. “Trop vieux pour faire une formation”, ils regrettent d’avoir fait confiance à Emmanuel Macron en 2017. Néanmoins, le président français tente de se montrer optimiste : “Je vous dit pas que tout va bien, mais on doit changer les mentalités.”