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la réaction des personnalités politiques à l'annonce des résultats du second tour des législatives
Le Nouveau Front populaire de Jean-Luc Mélenchon en tête
À l'annonce des résultats du second tour des élections législatives, Jean-Luc Mélenchon, leader du Nouveau Front populaire (NFP), réagit avec enthousiasme. Dimanche soir, le 7 juillet 2024, Jean-Luc Mélenchon explique : "Le Premier ministre doit s'en aller. En effet, il n'a jamais reçu la confiance de l'Assemblée nationale. Il vient de diriger la campagne perdue par son camp. Et il a reçu un vote de défiance populaire massif." Il souligne l'importance de ce résultat pour son parti et ses idées progressistes. "Le président a le pouvoir, le président a le devoir d'appeler le nouveau Front populaire à gouverner", déclare-t-il avec fierté.
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François Ruffin (NFP), réélu dans la 1ère circonscription de la Somme, a déclaré : “Il y a quatre semaines, nous étions dans le chagrin au bord du ravin. Nous avions une gauche en miettes, avec le moral dans les chaussettes. Et alors nous lancions au parti : soyez unis ! Et comme nos aînés de 1936, on s'en est sortis par le haut, on s'en est sortis par un sursaut, par le bon bout, par la gauche et ce soir l'espoir renaît.”
Marine Tondelier (NFP) de son côté a affirmé : “Le nouveau Front Populaire est né ici, dans ces locaux, il y a moins de 4 semaines. Il fallait le faire ! Il fallait le faire ! Et non seulement nous l'avons fait ! Mais nous avons gagné et maintenant nous allons gouverner.”
Le Rassemblement national de Marine Le Pen en troisième position
Du côté du Rassemblement national (RN), l'ambiance est plus mitigée. Jordan Bardella, président du parti, réagit aux résultats décevants : "Le Rassemblement National réalise aujourd'hui la percée la plus importante de toute son histoire. Malheureusement, l'alliance du déshonneur et les arrangements électoraux dangereux passés par Emmanuel Macron et Gabriel Attal avec les formations d'extrême-gauche privent ce soir les Français d'une politique de redressement qu'ils ont pourtant plébiscité largement en nous plaçant en tête des élections européennes depuis dimanche dernier, lors du premier tour avec près de 34% des suffrages exprimés." Il ajoute : "Ce soir, ces accords électoraux jettent la France dans les bras de l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon."
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De son côté, Marine Le Pen s’est exprimée en ces termes : “Il y a des accords contre nature qui ont été passés. Il va falloir maintenant que ceux qui ont appelé à ces accords contre nature en assument les conséquences. et expliquent comment la France va avoir comme elle le souhaite moins d'immigration, moins d'insécurité, plus de pouvoir d'achat, avec ce tandem tout à fait improbable qui va de Jean-Luc Mélenchon jusqu'au LR”.
La majorité présidentielle d'Emmanuel Macron en deuxième position
Pour la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron, regroupée sous la bannière "Ensemble", les résultats sont mitigés. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, commente : "Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne, quand bien même elle a réalisé un score trois fois supérieur à ce qui était prédit ces dernières semaines, ne dispose pas d'une majorité. Ainsi, fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes, je remettrai demain matin ma démission au président de la République."
Édouard Philippe, leader du parti Horizons allié à la majorité, a expliqué : "L'absence de majorité et l'absence de gouvernement exposeraient la France et les Français à des dangers redoutables. Les forces politiques centrales ont donc une responsabilité qu'elles ne peuvent pas écarter. Elles doivent sans compromission favoriser la création d'un accord qui stabilisera la situation politique. Il va sans dire qu'à mes yeux cet accord ne peut être construit ni avec le Rassemblement National ni avec la France Insoumise."