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La conférence internationale sur le Liban, qui vient de se tenir à Paris, a permis de récolter plus de 800 millions de d'euros d'aide humanitaire et 200 millions d'aide pour l'armée, a annoncé le président de la République, Emmanuel Macron. "Cette conférence va permettre de lever au moins 800 millions d'euros qui iront donc à l'action humanitaire et aux soutien aux forces armées libanaises" a déclaré le président français.
"Il y a d'abord un volet humanitaire dans cette conférence"
"Cette conférence, elle, a pour but de soutenir le peuple libanais et la souveraineté libanaise. Et donc de manière très concrète, c'est un soutien qui va aller d'abord en termes humanitaires pour soutenir la population parce qu'aujourd'hui, il y a eu plusieurs milliers de morts civils au Liban mais surtout entre 1.2 et 1.4 millions de déplacés, et qui du coup se réfugient un peu partout dans le pays, y compris à Beyrouth, ce qui déstabilise beaucoup".
Frappes au Liban : plus de 500 morts et plus de 1600 blessés
"Il y a des enfants qui ne sont plus scolarisés, il y a des gens blessés, de l'aide alimentaire qui doit être fournie, etc. Donc il y a d'abord un volet humanitaire dans cette conférence. Cela a été évalué à un peu plus de 400 millions d'euros par les Nations Unies" a ajouté Emmanuel Macron.
"La France tout particulièrement va aussi s'intéresser aux questions éducatives en aidant sur place le système libanais mais en permettant aussi aux bacheliers libanais de venir en France parce qu'ils ne peuvent pas perdre une année" a précisé le président français.
"Au delà de ça, il y a un pilier politique, qui est appel au cessez le feu, soutien à la FINUL et à l'ordre international"
"Et à côté de ça y a le soutien aux forces armées libanaises parce que si on veut un cessez le feu, c'est la priorité du moment, que les frappes cessent, la nécessité c'est que les forces armées libanaises reviennent au sud. Et avec l'appui des Nations Unies, la force des Nations Unies, qui s'appelle la FINUL où la France a plusieurs centaines de soldats, que le sud soit à nouveau maitrisé et que les groupes terroristes ne puissent pas se réinstaller".
"Et pour se faire, il faut que les force armées libanaises puissent être équipées, accompagnées, avoir ce qu'il faut pour fonctionner et ils ont besoin de recruter de nouveaux soldats pour pouvoir se déployer dans le sud. Au delà de ça, il y a un pilier politique, qui est appel au cessez le feu, soutien à la FINUL et à l'ordre international et retour à la souveraineté libanaise" termine Emmanuel Macron.
