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Mort de Naël : la réaction de Gérald Darmanin.
Gérald Darmanin dénonce des “images extrêmement choquantes”
“Je ne suis pas juge, je ne suis pas procureur de la République et tout en constatant que les images étaient extrêmement choquantes, qu’elles ne sont apparemment pas conformes à ce que nous souhaitons comme intervention de la police soit autant dans leur formation que dans le code de déontologie que dans la loi de la République, il y a une enquête judiciaire, il faut la laisser aller à son cours”. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé au lendemain de la mort de Nahel, 17 ans, abattu par un policier à Nanterre, après un refus d’obtempérer pendant un contrôle routier.
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“Nous sommes très attachés à la présomption d’innocence”
“J'espère que le procureur de la République communiquera pour donner les premiers éléments de l'enquête. Ce n’est pas à moi bien évidemment de les donner et que par ailleurs bien sûr, il y avait une pensée extrêmement forte pour cette famille qui voit un de ces enfants morts bien sûr” a ajouté le ministre de l’Intérieur en rappelant “être très attaché à la présomption d’innocence, au processus de la justice”.
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“Évidemment nous prendrons des sanctions si jamais ces sanctions devaient avoir lieu”
“Évidemment nous prendrons des sanctions si jamais ces sanctions devaient avoir lieu. On attendra dans quelques heures les réponses de la fin de la garde à vue de ce policier pour prendre des sanctions administratives, pour le suspendre si jamais ça devait être le cas avant évidemment des poursuites judiciaires que seul le procureur de la République ou un juge d’instruction peut confirmer”. Le ministre de l’Intérieur affirme que des “sanctions” seront prises contre le policier chargé du maintien de l’ordre, qui a tiré sur Nahel, si celles-ci “doivent avoir lieu”. Le fonctionnaire de police, en cause dans le décès de Nahel, pourrait faire l’objet de suspension avant de potentielles suites judiciaires.
Décès de Nahel : interview de l'avocat de la famille
La mort du jeune Nahel, âgé de 17 ans, a provoqué plusieurs nuits de tensions, notamment à Nanterre mais aussi à Gennevilliers. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a appelé au calme les manifestants. Des policiers et des gendarmes ont été mobilisés mercredi dans les Hauts-de-Seine. Mercredi 28 juin, le président de la République, Emmanuel Macron, a également pris la parole : il a qualifié ce décès d’”inexpliquable” et “inexcusable” : “Rien ne justifie la mort d’un jeune. Nous avons un adolescent qui a été tué, c’est inexplicable, inexcusable et d’abord ce sont des mots d’affection, de peine partagée et de soutien à sa famille et à ses proches”. Une minute de silence a été observée à l’Assemblée nationale. De son côté, la Première ministre Elisabeth Borne a écrit sur Twitter qu’il y avait une “exigence absolue de vérité” dans ce drame.
La tension monte d’un cran à Nanterre après la mort de Nahel
En 2022, en France, 13 décès ont été enregistrés à la suite de “refus d’obtempérer” lors de contrôles routiers. Le joueur de foot Kylian Mbappé a déclaré sur son compte Twitter : “J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable”. L’acteur français Omar Sy a tweeté de son côté : “Qu’une justice digne de ce nom honore la mémoire de cet enfant”.