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C'est mon métier : toiletteuse canin
Son métier : toiletteuse canin
Aurélia, 23 ans est apprentie toiletteuse canin. Ce matin, elle accueille Sacha, un jeune chien qui n’a jamais été toiletté auparavant. Il est là pour un shampoing. Mais les soins qu’elle est amenée à réaliser sont bien plus larges. "Des fois, on fait le bain brush où on vient s'occuper surtout de l'hygiène de l'animal, mais il y a quand même des côtés où on vient tondre l'animal, où on vient lui faire des coups de ciseaux. Il y a un côté artistique, c'est l'embellir aussi, d'un côté. Je pense que c'est ça, être toiletteuse, c'est venir, sûrement, exploiter le meilleur potentiel du chien ou du chat. Je pense que, dans ce métier, aussi, il ne faut pas avoir peur de se salir les mains. Parce que des fois, si on nettoie les oreilles, elles sont très crades. Là, ça va, hein. Ou faire l'hygiène au niveau de l'anus, où c'est vraiment très, très, très sale.”
Et dans son travail, Aurélia doit être précautionneuse, autant pour elle que pour le chien qu’elle toilette. “C'est vraiment un geste, faut faire attention, parce qu'il ne faut pas couper le chien. Il bouge, donc faut vraiment faire attention. On ne peut pas faire si on n'a aucune patience, si on n'aime pas les animaux. Moi, j'évite de trop m'approcher, parce qu'on sait jamais. Puis, je fais une petite pression. Si le chien ne se retire pas, normalement, c'est que ça ne lui fait pas mal.”
Dans ce local où ils sont quatre à exercer, le salon accueille une dizaine de chiens par jour. “Je pense que pour ce métier aussi, il faut aimer le bruit. Parce qu'entre les pulseurs et les chiens, il y en a toujours.” Elle sensibilise aussi sur ce travail qui est physique: “Rien qu'une coupe aux ciseaux, ça prend deux heures, c'est travailler sur la morphologie du chien. On est tout le temps debout, on fait toujours des mouvements avec nos bras et nos épaules, ça fait qu'on travaille tout le temps nos muscles. Quand on se penche pour attraper un chien et pour le mettre dans la baignoire, qui est assez haute, c'est toujours porter des charges, c'est toujours se pencher pour être à hauteur de chien. C'est très physique.”, ajoute-t-elle.
Son métier : animateur de dessins animés
“Tous les jours sont différents”
Pour Aurélia, aucun jour ne se ressemble. “Il y en a qui sont foufous, alors il faut essayer qu'ils soient plus calmes, d’autres craintifs donc il faut les rassurer. Tous les jours c'est différent. Chaque animal a son propre tempérament. Du coup, il faut rester calme, parce que si le chien ressent ton agacement, il a tendance à encore plus s'agacer lui-même. Donc il faut toujours prendre sur soi et se dire "ça va aller”. C'est juste un mauvais moment à passer.”