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Covid-19 : chronologie, des premiers cas jusqu'à aujourd'hui
Covid-19 : de l’arrivée du virus au reconfinement
Ce mercredi 28 octobre, le président de la République a annoncé un second confinement du pays. Cette fois, il sera moins restrictif. Comment en sommes-nous arrivés là ? Retour sur la gestion de la crise sanitaire.
C’est reparti pour un tour. Une fois de plus, la France est confinée. Cela fera bientôt un an que le tout premier cas de coronavirus a été découvert. Au début, le monde était très loin de se douter que les événements prendraient une telle tournure.
Le début des problèmes
Selon les experts, le Covid-19 est apparu entre août et novembre 2019. Le premier cas traçable remonte au 17 novembre 2019. Dès décembre 2019, les médias commencent à parler d’un mystérieux virus apparu dans la ville de Wuhan, en Chine. Une dizaine de patients setraient hospitalisés pour une sorte de pneumonie virale.
« Je suis un peu inquiète. On dit qu’il y a des gens du marché aux fruits de mer qui ont attrapé une pneumonie contagieuse », témoigne une habitante de Wuhan en janvier 2020. Le 21 janvier toutefois, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, estime que le risque d’introduction du virus en France est « faible ». Quelques jours après ce discours, la France connaît ses premiers cas contagion.
Dès lors, l’OMS avertit les dirigeants mondiaux. « Le monde entier doit agir », estime Michael Ryan, Chef des réponses d’urgence à l’OMS. Le 26 janvier, le premier malade du Covid-19 de nationalité française meurt. L’homme était âgé de 60 ans et vivait dans l’Oise. Il n’avait pas voyagé dans les zones à risque.
Le confinement, épisode 1
Le 28 février, la France atteint le stade 2 de l’épidémie. « Le virus circule sur notre territoire et nous devons freiner sa diffusion », déclare Olivier Véran, nouveau ministre des Solidarités et de la Santé. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, affirme pour sa part qu’il n’y a « pas d’intérêt » à ce que le grand public porte des masques.
Le soir du 12 mars marquera longtemps les esprits. C’est à ce moment-là qu’Emmanuel Macron annonce le confinement. « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire », déclare-t-il. Plus tard, Édouard Philippe, alors Premier ministre, précise que cela engendre la fermeture de tous les lieux recevant du public et « non indispensables à la vie du pays ».
Des organisations et des citoyens dénoncent la gestion tardive de l’épidémie par le gouvernement. Quant aux experts, ils annoncent un pic d’épidémie dans les semaines à venir. Ils préviennent : « Ce n’est pas la fin de l’épidémie, malheureusement. »
Le déconfinement
Le 11 mai, après 55 jours de confinement, les Français sont à nouveau libres de circuler. Les restaurants, bars et magasins ré-ouvrent. Cette fois, des mesures d’hygiène sont appliquées. Le port du masque, notamment, devient obligatoire dans tous les lieux publics clos, au grand désarroi de nombreux réfractaires.
Avec le déconfinement suit un relâchement des gestes barrière. Dès le début de l’été, les chiffres des personnes testées positives au Covid-19 repartent à la hausse. Cette fois, on compte beaucoup plus de jeunes. Pour freiner le retour de l’épidémie, le port du masque devient obligatoire à l’extérieur. En août, les médecins et anciens malades constatent que le virus laisse des séquelles à long terme, même chez les jeunes.
Le confinement, épisode 2
En septembre, après la Guyane et Mayotte, c’est au tour de la Guadeloupe et de la métropole d’Aix-Marseille de voir leur nombre de malades exploser. Le 14 octobre, un couvre-feu est alors appliqué en région Île-de-France et dans huit métropoles. Ce sont les zones où le virus circule le plus activement. Les bars, restaurants et autres lieux dit « non indispensables » sont de nouveau fermés.
Finalement, le dispositif de couvre-feu, en l’état, ne convient pas. Beaucoup le jugent insuffisant. Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuse de l’hôpital Tenon, estime qu’il faut reconfiner. Le 28 octobre, Emmanuel Macron annonce un second confinement dans l’Hexagone, avec des adaptations pour l’outre-mer. Il est moins sévère, mais les attestations sont toujours de rigueur.