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Dans les Alpes avec les associations d'aide aux migrants

Chaque nuit dans les Alpes, des personnes tentent de traverser la frontière entre l'Italie et la France au péril de leur vie. Vincent Verzat, Baptiste Lorber et Brut ont suivi ceux qui viennent en aide aux migrants.
Publié le
05
/
05
/
2019

Brut.documentaire : Brut a suivi Bapt&Gael et Partager C'est Sympa lors d'une maraude à la frontière franco-italienne pour secourir les migrants


En 2015, l’Union Européenne a autorisé temporairement la France à rétablir le contrôle à ses frontières. Ces contrôles sont toujours en place.


Depuis 2017, au moins 7 800 personnes auraient traversé la frontière franco-italienne à Montgenèvre.
La police essaie d’empêcher les migrants de passer. Ce qui crée des tensions entre certains habitants
de la vallée et les forces de l’ordre.


La plupart de ces migrants viennent d’Afrique de l’Ouest. Alors que certains fuient la guerre ou le terrorisme, d’autres partent pour des raisons économiques.


Ces migrants ont traversé le désert, puis sont arrivés en Libye. De nombreux témoignages parlent de tortures et d’abus. Ils ont ensuite traversé la Méditerranée sur de petites embarcations surchargées
avec pour objectif l’Italie.


Les migrants qui passent par Montgenèvre étaient pour la plupart installés en Italie depuis plusieurs mois ou années.Mais ils fuient aujourd’hui le durcissement de la politique migratoire italienne
menée par le gouvernement de Salvini.


À Briançon, les bénévoles du "Refuge Solidaire" accueillent et aident celles et ceux qui ont réussi à passer. En 2018, ils étaient plus de 5000. Toutes les nuits, des volontaires partent "marauder" le long de la frontière pour porter assistance à ceux qui traversent. Entre 150 et 250 habitants de la vallée de Briançon apportent leur aide au Refuge Solidaire.


La Police Aux Frontières a procédé à plus de 6000 refus d’entrée en 2018. En avril 2018, des militants du groupe d’extrême droite Génération Identitaire ont bloqué le Col de l’Échelle, situé lui aussi sur la frontière, à une dizaine de kilomètres de Montgenèvre. Ils dénonçaient le "laxisme" des autorités
dans sa lutte contre “l’immigration irrégulière”.