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La vie en tournée
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, nous plonge dans l'univers intense de sa tournée. Il décrit sa maison sur roues, un tourbus qui "roule à 100 km heure sur l'autoroute". Ce bus, bien que désordonné après une nuit de concert, est le cœur de sa vie de musicien. Il partage un moment convivial avec son équipe, évoquant le ramadan et les plaisirs simples comme le thé à la menthe et les makrouts.
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La logistique d'une tournée dans des Zéniths est impressionnante. Grand Corps Malade explique : "C'est nous qui amenons le son. La lumière, les consoles, les projecteurs, les enceintes, tout." Cela implique des nuits courtes, souvent sans sommeil avant 2 heures du matin. Il admet avoir maîtrisé l'art de faire des siestes "professionnelles", une compétence essentielle pour survivre à ce rythme effréné.
L'importance de la scène
Pour Grand Corps Malade, la scène est un espace sacré. Il se remémore ses débuts dans un petit bar à Paris, où il a découvert sa passion pour le slam. "Je ne savais même pas que j'avais envie d'être un artiste", dit-il. Ce moment a été déterminant, car il a réalisé que la scène était "essentielle, c'est là où tout se passe". Il se souvient de son premier vrai concert à La Cigale à Paris, un moment chargé d'émotions.
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"Un stress de ouf, un trac monstrueux plus qu'aujourd'hui", confie-t-il. Malgré l'expérience accumulée avec plus de 700 concerts, le trac reste présent. "Il y a toujours cette petite montée d'adrénaline", explique-t-il. Ce lien avec le public est crucial pour lui, car il écrit pour partager ses émotions. "J'écris pour les autres, pour partager ce texte, partager mon histoire", souligne-t-il, mettant en avant l'importance de la connexion humaine lors de ses performances.
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