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Feux de forêt : comment les pompiers des Bouches-du-Rhône s'organisent

Chaque jour, 250 pompiers sont mobilisés dans les Bouches-du-Rhône contre les feux de forêt. Grâce à une organisation exceptionnelle, ils peuvent intervenir en moins de 10 minutes sur l'ensemble du département. Brut les a suivis sur le terrain.
Publié le
26
/
07
/
2019

Une journée avec les pompiers des Bouches-du-Rhône


Chaque jour, 250 pompiers sont mobilisés dans les Bouches-du-Rhône contre les feux de forêt. Grâce à une organisation exceptionnelle, ils peuvent intervenir en moins de 10 minutes sur l'ensemble du département. Brut les a suivis sur le terrain.


Dans les airs, sur terre, au téléphone, via des caméras de vidéosurveillance... Sur l’ensemble de la France, plus de 30 000 pompiers sont affectés chaque été à la lutte contre les incendies. Les Bouches-du-Rhône font partie des 32 départements français « particulièrement exposés aux feux de forêts » où des mesures spécifiques s’appliquent. Tous les jours, vers 17 heures, les pompiers vérifient, auprès de Météo France, quelles sont les zones les plus à risque. C’est-à-dire si les végétaux sont très secs, s’il y a beaucoup de vent… Les pompiers se déploient ensuite selon la dangerosité des sites.


Chaque jour, au moins 52 véhicules quadrillent le département pour que les pompiers puissent intervenir en moins de 10 minutes. Entre 2016 et 2019, plus de 450 km2 de forêts ont brûlé en France. Le département des Bouches-du-Rhône est le deuxième plus touché par les feux de forêt. Les zones en feu sont parfois inaccessibles en véhicule terrestre. C’est ici qu’intervient le DIH, le Détachement d’Intervention Héliporté.


Même si 80 % des missions assurées par ces pompiers des Bouches du Rhône, les hélicoptères sont utilisés pour emmener les pompiers dans des endroits inaccessibles. Les pompiers font alors des allers-retours entre la zone incendiée et le réservoir d’eau, pour attaquer un feu dans une zone inaccessible autrement. Grâce à ces différentes mesures, la superficie moyenne brûlée a réduit de 80 % en 30 ans.