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Le quotidien d'Elora, aide-gardienne dans un refuge de montagne

Dans un cadre de rêve, à plus de 2000 mètres d'altitude, Elora est aide-gardienne dans un refuge de montagne. Construit sous un énorme rocher pour être protégé des avalanches, il accueille les randonneurs le temps d'une pause, d'un repas ou d'une nuit. Réveil au lever du soleil, approvisionnement par hélicoptère… le quotidien d'Elora, c'est ça.
Publié le
13
/
07
/
2024

Une première expérience en refuge de montagne


"C'est ma première saison en refuge", explique Elora, l'aide-gardienne. Après avoir travaillé en gîte d'étape, elle découvre un public différent : "Les gens viennent en fait... Des fois, des familles pour une première nuit en refuge, on n'est pas très loin. Après, il y a aussi des gens qui font le tour des Aiguilles Rouges, donc là, ils sont plutôt randonneurs." D'autres, dit-elle, "viennent faire le Buet, qui est un 3000 accessible, avec un super panorama sur tout le massif du Mont-Blanc." 

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Les tâches quotidiennes d'une aide-gardienne


Le travail d'aide-gardienne est varié. Elora mentionne "la préparation du repas du soir" avec Octave, le cuisinier, qui prépare "la soupe maison, la tomme de Savoie, le jambon à la crème et riz, une poêlée pour les végés, et la crème au chocolat maison." Elle s'occupe aussi du petit-déjeuner : "C'est un moment que j'appréciais particulièrement en début de saison, quand il faisait super froid, avec ma grosse écharpe que j'arrivais et que j'avais l'impression de réveiller le refuge."

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Parmi ses autres tâches, Elora cite "la gestion des déchets" avec le compostage maximum, la plonge et le ménage. "On est un peu les couteaux suisses", résume-t-elle.


L'approvisionnement et la vie en refuge 


"Ça, comment ça arrive ici ?", demande Elora en montrant les réserves. "Eh ben, par hélico, on essaie de faire des héliportages parce qu'il n'y a pas de route qui monte jusqu'ici." Mathias, le gardien, explique : "C'est des grosses journées, les héliportages, et du coup on fait des petits portages intermédiaires pour le pain."

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La vie en refuge a ses particularités, comme le montre Elora : "Petite particularité du refuge, là, tu le vois, l'hiver, le refuge n'est pas ouvert parce qu'il est complètement enseveli sous la neige." Mais elle apprécie cette expérience : "J'avais très envie d'être en montagne. C'est un milieu qui me ressource, qui me plaît. J'avais trop envie de travailler là-dedans, à le partager, à rendre cet environnement agréable."


Malgré la charge de travail, Elora est ravie : "Le public est vraiment cool, ce sont des gens qui sont patients, contents d'être là." Et Mathias souligne l'importance de l'équipe : "Sans une équipe d'aides-gardiens, le gardien, il n’est rien."