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La production de “flans” à grande échelle
Armelle Guglielmino, responsable de production, explique : "On est en train de produire du 1 centime. Ça va produire ces petites rondelles qu'on appelle des flans." Ces flans sont découpés à partir de bobines d'acier ou d'inox à l'aide d'une presse. "En moyenne, on va dire, on est à 600 millions de pièces pour la France par an. Pour l'export, cette année, on va produire 1 milliard de pièces", mentionne Armelle Guglielmino. Les flans défectueux sont écartés par un système de tri par caméra avant d'être envoyés à la refonte.
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La frappe des pièces de monnaie
Une fois les flans produits, ils passent à l'étape cruciale de la frappe. Comme l'explique Armelle Guglielmino, "Lors de la frappe, chaque flan va prendre le revers, la face et le pourtour qui va pouvoir permettre de créer la pièce." Ce processus rapide donne aux flans leur valeur officielle. "Ça frappe très vite. Ici, on va donner une valeur, ça devient une vraie pièce de monnaie prête à être sortie de l'usine", dit-elle. La cadence de production peut atteindre 500 pièces par minute.
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Les limites de la création monétaire
Clémentine Cazalets, économiste à la Monnaie de Paris, met en garde contre les risques d'une création monétaire excessive. "C'est possible de créer de la monnaie à partir de rien, mais c'est un instrument à double tranchant", explique-t-elle. Si trop de monnaie est créée sans contrepartie de valeur réelle, cela entraînerait une forte inflation voire une hyperinflation. C'est pourquoi "en zone euro, financer le déficit par la création monétaire, c'est interdit par le traité de Maastricht", souligne Clémentine Cazalets.
La production de pièces à la Monnaie de Paris est un processus hautement sécurisé et contrôlé. Comme le souligne Armelle Guglielmino, "On veut vraiment s'assurer que tout ce qu'on produit ici sort par le bon chemin. Personne ne se remplit les poches de pièces pour sortir. C'est vraiment quelque chose qui est inconcevable pour nous."
