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François Gabart : "On essaie d'avoir un impact le plus faible possible"

Pratiquer la course au large, un sport de haut niveau, avec le plus faible impact possible sur l'environnement, c'est ce qu'essaient de faire les skippers François Gabart et Gwénolé Gahinet. Brut les a suivis sur le trimaran Macif. Ils racontent.
Publié le
30
/
09
/
2019

Le tuto de François Gabart pour naviguer écologiquement


François Gabart, navigateur et skipper professionnel depuis 2008 a choisi d’allier navigation et écologie. Il rencontre Brut à bord de son trimaran Macif.


Sur son bateau à voile, il se bat pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement .
"On arrive à tourner autour de la planète juste en se servant du vent, mais on voudrait aller encore un peu plus loin", explique François Gabart. Accompagné de Gwénolé Gahinet, son coéquipier sur la course Brest Atlantiques, les deux navigateurs mettent en oeuvre des solutions écologiques pour pratiquer leur sport, même lors des compétitions.


Naviguer écologiquement, selon François Gabart


Pour François Gabart, pour aller le plus vite possible en bateau, il faut être léger. Ainsi, les deux navigateurs, très branchés low-tech, préfèrent réduire au maximum leur consommation de gasoil. Leur solution est de le remplacer par des panneaux solaires. "Plus on trouve d’énergie renouvelable, plus on est rapides sur les courses longues", confie-t-il. En effet, leur but est de naviguer en ayant le moins d’impact possible sur la planète.


Optimiser le minimalisme, selon Gwénolé Gahinet


Pour Gwénolé Gahinet, coéquipier de François sur la course Brest Atlantiques, il y a un réel problème de la surexploitation des emballages en plastique dans l’alimentation. Pour lutter contre, les deux navigateurs favorisent l’utilisation de bidons, pour y mettre des pâtes et du riz.
Dans cette lignée, ils prennent la décision de trouver des solutions écologiques pendant la course. Par exemple, réduire leurs déchets, manger végétarien, cultiver des graines germées et des champignons. "On prétend pas être parfaits mais on essaye de progresser et d’aller dans le bon sens". Leur empreinte carbone, elle, semble descendre dans le bon sens également.