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Ils protègent les alpages des attaques de loup toutes les nuits

Alors qu'un nouveau plan Loup vient d'être annoncé, ces bénévoles du WWF France surveillent les troupeaux d'animaux des attaques de loup à l'aide de caméras thermiques toutes les nuits. On a fait une nuit de garde avec eux dans l'alpage de Bionnassay près du Mont Blanc.
Publié le
18
/
09
/
2023

Surveillance des troupeaux face aux attaques de loup


Les bénévoles du WWF France jouent un rôle crucial dans la protection des troupeaux d'animaux contre les attaques de loups. Lors d'une nuit de garde dans l'alpage de Bionnassay, près du Mont Blanc, ils s'installent au poste offrant la meilleure vue sur la zone. Comme l'explique un bénévole, "un loup qui ne bouge pas, c'est sûrement un caillou. Un loup qui broute, c'est sûrement un chamois. " Cette vigilance est essentielle, car les attaques de loups, bien que sporadiques, peuvent survenir à tout moment. En effet, "il faut toujours être vigilant et on peut avoir trois mois sans loup et que la dernière semaine, d'un seul coup, il vienne attaquer le troupeau. "

Le retour des loups inquiète les bergers

La présence des loups dans la région est relativement récente, avec les premières attaques signalées en 2019 dans le Valais de Chamonix. Ce retour des prédateurs a motivé le lancement du projet de surveillance nocturne. Les bénévoles utilisent des caméras thermiques pour détecter toute activité suspecte. Ils se préparent avec des outils tels que "la lampe de chasse, qui éclaire très loin et très fort," et des dispositifs de communication pour rester en contact avec leurs coéquipiers. Les bénévoles ne se contentent pas d'observer ; ils s'engagent également dans une réflexion sur l'écosystème. Un intervenant souligne l'importance des grands prédateurs : "Ces grands prédateurs, ils ont un rôle écologique, ils ont un rôle pour réguler les espèces. " Ainsi, leur présence est perçue comme bénéfique pour l'équilibre naturel, malgré les défis qu'elle pose aux éleveurs.


La complexité de la coexistence avec les loups


La situation des éleveurs face aux loups est complexe. Certains éleveurs n'ont pas besoin de l'aide des bénévoles, car ils ont déjà mis en place des systèmes de protection efficaces. D'autres, cependant, sont encore en phase d'apprentissage et nécessitent un soutien accru. Comme l'indique un bénévole, "il y a des éleveurs qui vont avoir plus besoin parce que soit c'est les premières années où ils commencent à se protéger contre le loup." Le WWF France a commencé par des interventions ciblées pour aider les éleveurs à mieux interagir avec les chiens de protection. "On a fait ça la première année," explique un membre de l'équipe.

Sur les traces d'une louve en plein hiver

L'année suivante, ils ont élargi leur soutien en proposant de l'aide au gardiennage de nuit, permettant ainsi aux éleveurs de se concentrer sur leur famille tout en sachant que leurs animaux sont protégés. La problématique du loup s'ajoute à d'autres défis auxquels les éleveurs font face. Un éleveur témoigne : "Moi j'ai déjà eu trois années consécutives des attaques. C'est vrai qu'avec le loup, c'est pas de répit. " Les bénévoles, en surveillant les troupeaux, cherchent à comprendre comment les animaux réagissent à la présence des loups. Ils observent attentivement le comportement des vaches, notamment celles de race hérins, qui sont connues pour être curieuses et proches de l'homme. Ce suivi est essentiel pour développer des stratégies de coexistence qui bénéficient à la fois aux éleveurs et aux loups.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].