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À Londres, ces murs sont recouverts d’une peinture “anti-urine”.
Une dizaine de mur du quartier de Soho sont concernés
Ces murs de Londres sont recouverts d'une peinture anti-urine qui renvoie le liquide sur l'auteur des faits. Cette peinture, elle crée une couche quasi transparente hydrofuge qui renvoie les liquides. Juste à côté un petit panneau indique que “ce mur n'est pas un urinoir” et prévient de la présence de peinture anti-urine. C'est le conseil municipal de Westminster qui a mis en place le dispositif après avoir reçu de nombreuses plaintes de résidents, de salariés, et d'entreprises du quartier.
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Une dizaine de mur du quartier de Soho sont concernés pour l'instant par la mesure et un point sera fait dans 6 mois sur l'efficacité de la mesure. Des urinoirs temporaires ont aussi été installés dans le quartier pour éviter que les gens urinent n'importe où. De plus en plus d'amendes sont également infligées à ceux qui urinent dans la rue. Les autorités envisagent d'ailleurs d'augmenter leur montant de 57 à 91€.
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En France, le montant de l'amende varie selon les villes. À Paris, uriner sur la voie publique expose à une amende de 4e classe de 135 € mais à Reims ou Nantes, à 90€. Si l'objectif principal est de lutter contre les mauvaises odeurs et les nuisances, le conseil municipal de Westminster indique aussi vouloir faire des économies. Le nettoyage des rues où les gens urinent coûte selon eux près d'un million d'euros en 2018.
La réalité sur le tamponnage utilisée par la police anglaise
En 2018, les mairies de Caen et Angers avaient annoncé tester des murs anti-urine similaires. Mais le dispositif coûtait, près de 60€ le mètre carré de mur à l'époque. Dans le reste du monde, San Francisco aux États-Unis et Hambourg en Allemagne avaient déjà mis en place des murs anti-urine dès 2015.