Cette vidéo sera publiée prochainement
Des lieux de pouvoir au Brésil ont été envahis
“Ils ont fait quelque chose d'encore jamais vu dans l'histoire de ce pays”
Les lieux de pouvoir au Brésil ont été envahis par des partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro: on te résume ce qu’il s’est passé. Ce dimanche 8 janvier, des milliers de personnes s’étaient réunies sur la place des trois pouvoirs de Brasilia, qui réunit le Palais présidentiel, le Congrès et la Cour Suprême du Brésil.
La première réaction de Lula, de nouveau président du Brésil
Des manifestants ont envahi le Palais présidentiel
La plupart étaient des partisans de l’ancien président d’extrême-droite, Jair Bolsonaro, qui a perdu de peu l’élection présidentielle en octobre contre le candidat de gauche, Lula. Vers 15h30, heure locale, certains manifestants ont rompu les cordons de sécurité et envahi l’extérieur du congrès. Vers 16h00, des manifestants ont envahi le Palais présidentiel et la Cour suprême.
Depuis sa prison, entretien exclusif avec l'ancien président du Brésil Lula
Des bureaux de parlementaires, du mobilier et des œuvres d’art ont été saccagés par les manifestants et le Congrès a dû être inondé pour stopper un incendie. Des affrontements avec la police ont eu lieu et des grenades lacrymogènes ont été lancées depuis un hélicoptère. Les députés, les sénateurs et les gens qui travaillent sur place n’étaient pas présents car il s’agissait d’un dimanche. Le président Lula était lui en déplacement.
Les chefs des tribus amazoniennes réunis contre Bolsonaro
Jair Bolsonaro a dénoncé ces actes
Vers 18h30, Lula a pris la parole. “Ces gens, ces voyous, que l'on peut appeler des fanatiques nazis, des fanatiques staliniens, ou mieux encore, pas staliniens, mais des fanatiques fascistes, ont fait quelque chose d'encore jamais vu dans l'histoire de ce pays. (...) Je tiens à vous dire que tous ceux qui ont fait ça seront retrouvés et punis.”
Manifestations au Brésil contre la gestion du Covid par Jair Bolsonaro
Entre 19 et 20h, les forces de l’ordre semblent avoir repris le contrôle de la situation. Plus de 300 personnes auraient été interpellées selon l’AFP. Vers 22h, l’ex-président Jair Bolsonaro a déclaré sur Twitter que “les invasions de bâtiments publics comme celles d’aujourd’hui sont contraires à la règle”. Il a également nié avoir encouragé ces manifestations. Pour rappel, au lendemain de l’élection, certains de ses supporters avaient bloqué des routes pour protester contre sa défaite. Des manifestants se sont aussi rassemblés également régulièrement devant des casernes pour demander une intervention de l’armée.
Lula investi président du Brésil pour la 3e fois