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Le père de la jeune femme avait assuré à l’agence Fars que sa fille était “en parfaite santé”
L’Iran dédouane la police des mœurs dans un rapport médical suite à la mort de Mahsa Amini. Selon l’Organisation médico-légale iranienne, son décès n’aurait pas été causé par des “coups portés à la tête et aux organes vitaux”. Il serait lié aux séquelles d’une “intervention chirurgicale pour une tumeur cérébrale à l’âge de 8 ans”. Arrêtée le 13 septembre dernier par la police des mœurs à Téhéran pour “port de vêtements inappropriés”, la jeune femme de 22 ans était décédée trois jours plus tard à l'hôpital.
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Dans le rapport, rendu public par la télévision d’État, il est dit : “Le 13 septembre, elle a soudainement perdu connaissance et s’est effondrée. Elle a souffert d’un trouble du rythme cardiaque et d’une chute de tension. Malgré son transfert à l’hôpital, elle est décédée le 16 septembre des suites d’une défaillance d’organes multiples causée par une hypoxie cérébrale”. Le 19 septembre, Amjad Amini, son père, avait assuré à l’agence Fars que sa fille était “en parfaite santé”. Le décès de la jeune femme a déclenché une vague d’indignation dans le pays à l’égard du régime. Au moins 150 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations, d’après l’ONG Iran Human Rights.
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