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Quelles relations entretiennent les pays du Maghreb avec Israël ?
Première visite d’un chef israélien dans un pays musulman
Le 7 juin, Omir Ohana, le président de la Knesset, le Parlement israélien, a effectué une visite officielle au Maroc. Cette visite marque un événement sans précédent, puisqu'il s'agit de la première visite d'un chef du parlement israélien dans un pays musulman. Le Maroc est le seul pays du Maghreb à avoir normalisé ses relations avec Israël, et cela repose en grande partie sur la présence d'une importante communauté de Juifs marocains en Israël, dépassant les 800 000 personnes.
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Les relations entre le Maroc et Israël remontent à plusieurs décennies. En 1994, les deux États ont ouvert des bureaux de liaison à Rabat et à Tel-Aviv. Cependant, lors de la seconde Intifada en 2000, le Maroc a interrompu ses relations diplomatiques avec Israël. Cette rupture a duré jusqu'au 10 décembre 2020, lorsque les relations ont été rétablies à l'instigation de Donald Trump.
Signature des accords d’Abraham entre le Maroc et Israël
Les accords de normalisation entre le Maroc et Israël, connus sous le nom d'accords d'Abraham, couvrent un large éventail de domaines allant de la sécurité au renseignement, en passant par l'agriculture et la gestion de l'eau. Ces accords ont été signés lors d'une cérémonie au Maroc, marquant ainsi une étape importante dans les relations entre les deux pays.
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Cependant, la normalisation n'est pas sans susciter des débats et des controverses. Certains partis politiques, militants et segments de la population s'y opposent en signe de solidarité envers le peuple palestinien. Malgré cela, Rabat réaffirme régulièrement son engagement en faveur de la cause palestinienne, sous la direction du roi qui préside le comité Al-Qods.
Quelles sont les relations entre Israël et la Tunisie et l’Algérie ?
En ce qui concerne la Tunisie, le pays a entretenu des relations informelles avec Israël. En 1996, la Tunisie a ouvert un bureau d'intérêt à Tel-Aviv. Cependant, ce bureau a été fermé en 1997 en signe de protestation contre la politique du nouveau Premier ministre israélien de l'époque, Benjamin Netanyahu.
Quant à l'Algérie, elle n'entretient pas de relations diplomatiques officielles avec Israël. En septembre 2020, le président Abdelmadjid Tebboune a déclaré que son pays ne participera pas à la course à la normalisation avec Israël.