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Interview de Christophe Gatineau sur le rôle du ver de terre
Notre futur dépend de l'avenir du ver de terre
Christophe Gatineau, agronome et cultivateur, souligne l'importance cruciale des vers de terre dans l'agriculture moderne. Il affirme que "notre futur dépend de l'avenir du ver de terre parce que le ver de terre dans un sol cultivé est le seul animal, la seul bestiole capable de rajeunir en permanence les sols". Cette capacité unique à revitaliser le sol est essentielle pour maintenir sa productivité et sa fertilité. Gatineau explique que le travail des vers de terre consiste à entretenir le sol en "remontant des argiles" qu'il va mélanger à la matière organique, ce qui contribue à la formation du "complexe argilo - humique".
Ils élèvent des vers de terre
En se remémorant son enfance à la ferme, il se souvient de la richesse en vers de terre dans une prairie normande. On pouvait trouver jusqu'à quatre tonnes de vers de terre par hectare. En revanche, dans les sols cultivés de manière intensive, cette population diminue dramatiquement, atteignant parfois moins de 50 kg par hectare. "C'est l'absence de nourriture et la montée en puissance des pesticides et des engrais chimiques" qui sont responsables de cette situation alarmante. Selon Gatineau, cette agriculture chimique, qui vise à nourrir directement les plantes, est non durable car elle épuise les sols.
La nécessité d'une agriculture durable
Christophe Gatineau insiste sur le fait que son approche agricole vise à nourrir les vers de terre pour favoriser la vie du sol. Il déclare : "Moi quand je fais les foins, en fait, c'est pas pour nourrir mes vaches, c'est pour nourrir mes vers de terre". Cette philosophie repose sur l'idée que plus la vie du sol est riche et en bonne santé, plus elle produit de nourriture pour les plantes.
L'agroforesterie en Amazonie guyanaise
Il met en avant l'importance de la biodiversité et de l'autorégulation naturelle des écosystèmes agricoles. Gatineau souligne également que les vers de terre sont "le premier auxiliaire, le premier allié, le premier partenaire de l'agriculteur". Pourtant, il déplore le fait que ces créatures vitales ne bénéficient d'aucune protection légale.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].