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La pratique des "thérapies de conversion"
L’enfer des thérapies de conversion
Ces soi-disant « thérapies » consistent à changer l'orientation sexuelle d'une personne ou « reconvertir » une personne trans. Elles ne sont pas interdites en France.
« J’étais un enfant, j'avais 10 ans. Tous les jours, ils m'injectaient de la testostérone, en plus de la psychothérapie que je suivais », raconte Jonathan Fernandez, victime d'une thérapie de conversion. L’objectif assumé de ces maltraitances est de changer une orientation sexuelle ou de « reconvertir » une personne trans.
« La thérapie où ils m'ont envoyé consistait à me « dé-homosexualiser »
« La thérapie où ils m'ont envoyé consistait à me "dé-homosexualiser". Ils m'injectaient tellement de testostérone dans les fesses que je ne pouvais plus m’asseoir », se souvient Jonathan. Souvent, les personnes enrôlées dans ces « thérapies » subissent des électrochocs, pratiqués par des groupes religieux ou des professionnels de santé.
Près de 700 000 Américains âgés de 18 à 59 ans auraient suivi de telles thérapies. Elles sont toujours autorisées dans 41 des 50 États américains. La Dre Tara King, thérapeute de conversion, justifie ces pratiques homophobes de manière totalement assumée : « Il faut des années pour combattre l'attirance homosexuelle. C’est comme un alcoolique souffre de manque pendant des années. »
Le Parlement européen a voté un texte qui appelle les pays membres à interdire les thérapies de conversion. Toutefois, en France, il n'existe aujourd'hui aucune loi à ce sujet.