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Les animaux sont-ils doués d'empathie ?

Considérée comme un sentiment spécifiquement "humain", l'empathie a pourtant a été relevée dans de nombreux comportements propres aux animaux.
Publié le
10
/
04
/
2019

L'empathie chez les animaux


L'empathie, souvent considérée comme un sentiment spécifiquement humain, a été observée dans de nombreux comportements d'animaux. Selon Frans de Waal, scientifique, "les éléphants, singes, dauphins. Tous ces animaux sont capables d'empathie: partager l'émotion de leurs congénères." Cette capacité à ressentir et à partager les émotions des autres remet en question l'idée que les motivations des animaux sont uniquement égoïstes. Par exemple, lors d'une expérience, des rats ont montré une préférence pour délivrer leur congénère d'un tube en plexiglas plutôt que de se précipiter sur une friandise.

Notre rapport aux animaux, par Audrey Jougla – Brut Philo

Cela démontre que l'empathie peut influencer les décisions des animaux, favorisant des comportements altruistes. De plus, des comportements empathiques ont été observés chez d'autres espèces. Roland Maurer souligne que "lorsqu'un des membres de sa famille est stressé, le campagnol des prairies le lèche pour le réconforter." Ces exemples montrent que l'empathie ne se limite pas à une seule espèce, mais est présente dans diverses espèces sociales. Cela contredit l'idée que la compétition est le seul facteur régulant les relations entre les êtres vivants, suggérant plutôt que l'empathie joue un rôle crucial dans le maintien des liens sociaux.


Les mécanismes biologiques de l'empathie


Les comportements empathiques chez les animaux sont en partie liés à un neurotransmetteur clé : l'ocytocine. Cette hormone, produite naturellement dans le cerveau des mammifères, est essentielle pour créer des liens sociaux entre individus. Frans de Waal mentionne que "l'ocytocine est aussi liée à l'attachement maternel, une forme ciblée d'empathie." Ce lien entre l'ocytocine et l'empathie a également été observé chez des non-mammifères, comme les oiseaux.

Quand les animaux s'entraident

Par exemple, lorsqu'un poussin est en détresse, la poule accentue ses vocalises et sa vigilance, montrant ainsi une forme d'empathie envers sa progéniture. Les recherches sur l'empathie animale sont en constante évolution, et certains scientifiques estiment que l'intelligence animale pourrait être liée à cette capacité. De Waal souligne que "les expériences dans le domaine sont de plus en plus nombreuses." Chaque semaine, de nouvelles découvertes émergent, ce qui pourrait influencer notre façon de traiter les animaux. Cela ouvre la voie à une meilleure compréhension des émotions animales et de leurs implications dans les interactions sociales.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].